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LANGAGE LSE mel ES PRÉDIFFUSÉS LSI LOGIC miWr io res COMPILATION DIGITAL RESEARCH PROLOGUE ET LES TELECOMS HUE ous BASE DE DONNÉES SUR SM 90

COMPARAISON

DES MICROS 16BITSET . COMPATIBILITÉ IBM

Cette étude propose

une comparaison

des micro-ordinateurs 16 bits disponibles sur le marché suivant plusieurs critères : vitesse d'exécution,

jeu de caractères, compatibilité disque, compatibilité écran/clavier et Bios, compatibilité

bus d'extension

et qualité de l'écran (p. 64)

SYSTÈME TEMPS RÉEL DISTRIBUÉ

Philips vient de présenter son logiciel DRM,

premier système temps réel distribué permettant

un développement logiciel indépendant du matériel. DRM est implanté

sur cartes VME/68000 (p. 36)

ISSN 0336-4585

7 MAI 1984

La plus rapide des CMOS est aussi la plus économique des logiques

(WU) par porte CMOS PORTE METALLIQUE.,

7} ee

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En.

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CMOS de R.T.C. : une gamme complète

Logique Microcontrôleurs Réseaux prédiffusés rapide et standard Mémoires LSI spéciaux à af pe ç2f" uv 0 0 # eos a2è \

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Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 101 du service-lecteurs (page 111)

Cartes OEM Welect. 98,8% de fiabilité.

Bonne nouvelle pour les OEM.

Il existe aujourd’hui des cartes conçues et fabriquées en France. Des cartes multibus compatibles matériel et logiciel avec Intel, mais à des prix incomparables.

Marque déposée Intel Corporation.

Des cartes déjà utilisées sur les Micro Ordinateurs Welect par de très grandes sociétés : EDF, Renault, Charbonnages de France, et qui ont fait la preuve d’une fiabilité exem- plaire (98,8% de temps de marche).

Ces cartes seront

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L'AGENCE AUX 7 CLIENTS

Maitresse.

Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 102 du service-lecteurs (page 111)

210/7 mai 1984

un nouveau Concept 32 haut de gamme

et une station de travail hautes performances travaillant sous Unix, voilà ce que propose Gould pour le printemps.

LSI Logic introduit toute une série de réseaux prédiffusés HC-Mos fournis avec un délai de fabrication de six semaines seulement.

PAGE 4 MINIS ET MICROS 210

ACTUALITE

Gould complète sa gamme Concept et renforce les « PowerStation »

ICL élargit son éventail de micro-ordinateurs 16 bits

Digital Equipment renforce Vax dans le haut de gamme

Sicob de printemps

Un système temps réel distribué multiprocesseur sur cartes VME/68000

Pour son dixième anniversaire, Secapa confirme son orientation vers le graphique et le traitement d'images

Semaine de l’image électronique Un véritable portable chez Epson avec le PX 8 Les circuits programmables de Harris

EN DIRECT DES USA

Des prédiffusés C-Mos à grille de 2 y annoncés chez Fairchild

LOGICIEL

LSE, un langage interactif ayant des attributs de système d'exploitation

Le point sur la nouvelle technologie de compilation

de Digital Research

Le système d'exploitation Prologue et les télécommunications

COMPOSANT

Les réseaux prédiffusés de LSI Logic : caractéristiques et utilisation

ETUDE

Comparaison des micro-ordinateurs 16 bits et compatibilité IBM

APPLICATION

Réalisation d'un système de base dynamique Mumps

sur machine SM 90

27 29

31 35

36

37 39 40 42

44

55 67 69

59

72

comment implanter une base de données dynamique Mumps sur machine SM 90 ? La réponse vous sera donnée en page 72 de ce numéro.

RUBRIQUES

[] bibliographie : 18 [] mémofiches : 19 [] calendrier et manifesta- tions : 21 [] « minis et micros » a noté pour vous : 33/38 [1 logiciel : 36/45 [1 sociétés : 37 [] nouveaux produits : 83 [] rappels informa- tiques : 93 [1] annonces formation : 106 [1 répertoire des annon- ceurs : 110 [1 bulletin d'abonnement et cartes service-lecteurs : 111

En

Est-ce l'effet du printemps ? Voici que les micro-ordinateurs portatifs éclosent comme bourgeons à Pâques. Les malheurs des pionniers (Osborne en tête) n'ont pas découragé les Apple, Epson, Tandy et autres de se lancer sur ce marché. On dit que même IBM s'y prépare. Bientôt, nous irons travailler à la campagne (micro sous le bras, disquettes dans la poche), loin des bruits de la ville et du « boss » grognon... On peut rêver

lorsque le printemps est beau.

La loi du 11 mars 1957 n'autorisant aux termes des alinéas 2 et 3 de l'Article 41, d'une part, que « les copies ou reproductions strictement réservées à l'usage privé du copiste et non destinées à une utilisation collective » et, d'autre part, que les analyses et les courtes citations dans un but d'exemples et d'illustration, « toute représentation ou reproduction intégrale, ou partielle, faite sans le consentement de l'auteur ou des ayants droit ou cause, est illicite » (alinéa 1°" de l'Art. 40). Cette représentation ou reproduction, par quelque procédé que ce soit, constituerait donc une contrefaçon sanctionnée par les Articles 425 et suivants du Code Pénal.

INIS+

m [ICTOS

informatique electronique

NEUVIÈME ANNÉE éditeur : Jacky Collard RÉDACTION

rédacteur en chef

Roger Carrasco

chef de rubrique

Violaine Prince

rédacteur

Hervé Dornic

assistante

Isabelle Brault

secrétaire de rédaction Pierrette Thérizols

assistée de

Fabienne Degasne

conseil de rédaction

Maurice Baconnier/Jean-Michel Bernard/Jean-Marc Chabanas/ Xavier Dalloz/Roland Dubois/ Pascal Monnier

ont collaboré à ce numéro : Jean-Marie Ackermann/ Stan Baker/Lucie Barbier/

Jean-Michel Bernard/Henri Breteuil/ Roland Dubois/Jean-Jacques Equoy/

Dominique Girod/Jacques Lucy/ Elisabeth Saint-Gilles/ Gérard Schmitt/Evelyne Sensier

PROMOTION

secrétariat Marie-Christine Legrand

PUBLICITÉ

chefs de publicité Marie-Thérèse Balourdet Sylvie Cohen

assistante

Michèle Métidji PETITES ANNONCES

Yvonne Bataille (1) 240 22 01

ABONNEMENTS

Eliane Garnier

assistée de

Christine Borello/Irène Duhaut/ Myriam Hasseine/Denise Renier

Conception grahique Graphic and Co

minis-micros

publications

Rédaction - publicité petites annonces - abonnements 5 place du Colonel-Fabien 75491 Paris Cedex 10

Tél. (1) 240 22 01 Télex rédaction : 214 366 F INFTEST Télex publicité : 230 589 F EDITEST BELGIQUE 3, avenue de la Ferme-Rose - 1180 Bruxelles

SUISSE 27, route du Grand-Mont 1052 Le Mont-sur-Lausanne CANADA (abonnements) LMPI 4435, bd des Grandes-Prairies Montréal - Québec HI1R 3N4

administrateur : Jean-Luc Verhoye

© « minis et micros », Paris

210 MINIS ET MICROS PAGE 5

RM Bosch

IMPRIMANTE MT 440 :

—_ COMMENCE A RESSEMBLER

Selon modèles : Traitement de données matrice 9 x 7

Traitement de texte matrice 18 x 40 sélectable 4 polices de caractères au choix

Caractères LCP {Large Character Printing}, multiplication de la taille des caractères 2 à 99

Caractères pour lecture optique OCRA - OCRB

Codes à barres [18 types).

Mise en page : entièrement programmable par l'opérateur par le système Copies: 1 original + 5 copies

Introducteur automatique feuille à feuille

en option

PAGE 6 MINIS ET MICROS 210

À UNE IMPRIMERIE.

Une imprimerie, ça travaille vite, sur de belles lettres, avec de belles mises en page.

De ce point de vue, on peut dire que le travail de la MT 440 commence à rappeler celui d'une imprimerie.

En traitement de données, c'est la vitesse qui Vous impressionnera.

400 CPS. Les connaisseurs apprécie- ront. En traitement de texte, les bonnes surprises concernent la qualité. Ce que Mannesmann-Tally appelle N.L.Q. est assez difficile à distinguer d'une très belle frappe machine, et l'existence de 4 polices de caractères au choix ajoute la variété à la qualité.

La mise en page est quant à elle entière- ment programmable, par l'opérateur ou par le système. Et si vous le souhaitez, l'ali- mentation s'effectuera par un introducteur automatique, à un deux bacs, proposé en option.

Que voulez-vous de plus : des codes à barres ? Elle en a 18. Une fiabilité incontes- table ? le succès durable de la 440 en est la meilleure preuve.

A moins de ne rien avoir à imprimer, il y a de quoi être tenté.

MANNESMANN TALLY

Mannesmann-Tally fait bien les choses.

Mannesmann-Tally. 8-12 avenue de la Liberté, 92000 Nanterre. Tél.: [1] 729.14.14 Télex : 614.965.

Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 103 du service-lecteurs (page 111)

“Mais qui va payer mon ordinateur personnel IBM ?”

Très probablement, l’ordinateur personnel IBM lui-même.

Tout d’abord, il coûte moins cher que vous ne le pensez: avec 128000 caractères de mémoire, deux unités de disquettes, un clavier de 128 signes et fonctions, un écran monochrome, une impri- mante travaillant à 80 caractères par seconde et un choix de logiciels de base (traitement de texte, calcul et tableur), il est proposé à moins de 834000 francs* dans les boutiques IBM.

Ensuite, il vous fera gagner du temps. En réduisant vos tâches fastidieuses et répétitives

re-calculer, ré-éditer, re-frapper, ré-évaluer, re- vérifier, re-chercher - il vous fera économiser des heures et des heures de travail chaque semaine. A propos, à combien évaluez-vous une heure de votre temps? Si vous ne l’avez jamais calculé, prenez donc un ordinateur personnel IBM et faites-le. Enfin, l'ordinateur personnel IBM vous per- mettra de prendre des décisionsplusefficaces pour

accroître votre compétitivité en contrôlant mieux : stocks, prix de revient, tarification, dépen- ses, investissements, prévisions. Et chacune de ces décisions devrait se traduire par de nouvelles économies.

Vous le voyez, l'ordinateur personnel IBM est un équipement professionnel, un outil de base de

L'ordinateur personnel IBM : la plus simple des décisions.

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votre entreprise. Il vous permet des économies, il se paiera lui-même, chaque jour, chaque semaine, chaque mois, à longueur d’année.

Appelez le 722.22.22, à votre disposition 7 jours sur 7, de 7 à 22 heures, pour avoir la liste des points de vente vous pourrez voir et essayer l’or- dinateur personnel IBM.

* sur la base des prix hors taxes au 15 mars 1984.

RÉVOLUTION

EN SYNGHRO

Il est temps d’assimiler une nouvelle idée concernant la synchronisa- tion: MOSTEK vient de réaliser des mémoires statiques haute densité qui interconnectent des systèmes d’une manière totalement révolution- naire. Contrairement à toutes les autres, ces mémoires, nommées BiPORT "M, peuvent lire et écrire simultanément.

La première de la série est référencée FIFO MK4501. Elle est asyn- chrone, organisée en 512 x 9 en DIP 28 broches. C’est la plus rapide, au buffer du plus fort taux de densité disponible pour réaliser une interface entre un processeur rapide et des périphériques plus lents.

Mais ceci ne représente qu’une petite partie du potentiel d'application. Estimons-en maintenant les possibilités réelles: très simplement, les MK4501 etles nouvelles mémoires BiPORT permettent de synchroniser des processeurs à taux d'horloge différents pour qu’ils puissent commu- niquer entre eux... sans une circuiterie auxiliaire complexe. De plus, les mémoires BiPORT sont pleinement extensibles tant en largeur qu’en longueur.

En résumé, ceci signifie que vous êtes maintenant en mesure de créer l'équivalent d'un système beaucoup plus important..pourune fraction de son coût.

Les possibilités ? aussi loin que votre imagination peut vous emporter... la seule chose à faire étant de penser “synchro”.

Mostek France, 35 rue de Montjean, Z.A.C. Sud-Sentiers 504, 94266 Fresnes Cedex - Tél.: (1) 666.21.25 - Télex: 204049.

Distributeurs: COPEL (1) 956.10.18, FACEN (20) 98.92.15, MECODIS (1) 898.11.11, PEP (1) 630.24.56, SCAIB (1) 687.23.13, SORHODIS (7) 885.00.44.

BiPORT : marque déposée de Mostek Corporation.

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&B broépub 620

Digital Research présente l'outillage du parfait dessinateur sur micro-ordinateur. Un ensemble constitué de trois applications permettant des présentations graphiques de données. En fait, un ensemble exceptionnel.

DR DRAW” de Digital Research permet de faire en matière de représentations visuelles sur IBM PC° ou compatible autant de choses que les logiciels de traitement de texte en matière de texte. À l'aide d'une souris ou d'un clavier vous dessinez à partir des options d'un menu - lorganigramme d'une société, par exemple, ou les illustrations d'un exposé. Vous pouvez déplacer un schéma, le dupliquer, en changer l'échelle, ou le type de tracé, ou le stocker sur disquette. Sans parler naturellement de limprimer ou de le sortir sur traceur

DR GRAPH” de Digital Research permet de construire des graphiques, des diagrammes ou des phrases, et de les paramétrer à partir de résultats de tableurs. Puis d'en obtenir une trace écrite sur papier ou transparent de rétroprojection grâce à l'imprimante couleur à jet d'encre DIABLO:"

Ou sur diapositive à l'aide de la palette Polaroid:"

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des artistes a la carte!

PAGE 12 MINIS ET MICROS 210

Manntenant, si vous souhaitez des sorties graphiques plus sophistiquées, Digital Research propose ACCESS 10;" qui permet de reconcevoir, imprimer ou tracer des documents par accès à un site central.

Quels que soient vos besoins en graphiques de gestion, Digital Research peut vous aider Et les solutions offertes sont à la fois simples et peu coûteuses. Elles font partie de toute notre famille de logiciels portables; utilisables sur de nombreux micro-ordinateurs, dont lIBM PC°

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Les produits et sigles des entreprises citées ci-dessus peuvent faire l'objet d'un dépôt de marques de la part D I G Ï I AL des sociétés mentionnées. Les versions initiales de DR Draw ont été acquises auprès de Televideo Systems f Inc. Le sigle et les produits Digital Research sont des marques déposées de Digital Research Inc

©1984 Digital Research Inc. Tous droits réservés.

We make computers work.‘

Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 106 du service-lecteurs (page 111)

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Inutile de commencer la partie si l'on n'a pas toutes les chances de gagner. Et plus que des chances. Les moyens d’escamoter les obstacles, d'éviter les itinéraires fastidieux, de se simplifier le parcours. En bref, de terminer à temps et avant les autres.

En effet, un produit, si excellent soitl, peut trouver le marché occupé s'il arrive trop tard.

Mais aujourd’hui, même si vous êtes en train de développer un système complexe, vous pouvez le faire avec un système de développement simple.

Un système qui va vous permettre de gagner la partie. Un système Intel.

Avec les outils de développement Intel, vous avez la gamme la plus complète de l’industrie : un ensemble intégré de matériels et de logiciels. Dès le départ, vous pouvez travailler avec un éventail de langages évolués : PL/M, Pascal, FORTRAN ou C. Et vous maintenir

à votre plus haut niveau de productivité.

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Prenez notre programme de mise au point PSCOPE. Il vous permet de détecter et de corriger toutes les erreurs de programme au niveau de leur source, en PL/M, Pascal ou FORTRAN au choix. Après, vous n'avez plus qu’à recompiler.

Même chose pour notre utilitaire LINK.

Avec lui, vous pouvez travailler en Pascal et un autre en PL/M. Une petite intégration, et le tour est joué.

Très habile. Mais vous apprécierez aussi SVCS et MAKE.

SVCS signifie Software Version Control System.

Il joue le rôle de gestionnaire de bases de données

et enregistre automatiquement qui a effectué un changement, quand et pourquoi. Notre utilitaire MAKE, lui, trouve automatiquement les versions correctes de chaque module, recompile automatiquement ceux qui doivent l'être, et produit le système correct complet. Automatiquement.

UR GAGNER.

Une autre donnée du jeu : ICE, notre système Il faut encore ajouter que nous mettons à votre intégré d'émulation. F ICE utilise la même interface disposition nos équipes de conseil, d'assistance et relationnelle évoluée que PSCOPE. Vous n'avez donc pas de formation. Et toute l'information que vous souhaitez. à en apprendre une autre. Comme il effectue l’'émulation Téléphonez-nous au (1) 687.22.21, poste 370.

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compatible avec tous les processeurs de la famille iAPX 86. gagné. Les autres se contentent d'arriver.

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a EE Tél. (7) 842 40 89 - Télex 305153 ARRAIEE ni des ie rtsemies Aopin Distributeurs : GENERIM - Tél. (6) 907 78 78 - JERMYN - cesseurs sont disponibles, les outils de développement Tél. (1) 853 12 00 - METROLOGIE - Tél. (1) 790 62 40 associés le sont aussi. TEKELEC-AIRTRONIC - Tél. (1) 534 75 35.

Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus : référence 107 du service-lecteurs (page 111)

AS/ALS de Texas Instruments.

La performance optimum. Quand il le faut. il le faut.

Halte aux compromis! Plus de concession sur la consommation de votre système pour être garanti d’une vitesse élevée. Mais aussi, plus de concession sur la vitesse pour préserver une faible dissipation.

Ne transigez plus. La technologie AS/ALS de Texas Instruments vous le per- met. Grâce à elle, vos équipements bénéfi- cieront des deux avantages tout à la fois.

Avec, dans tous les cas, la meilleure performance en vitesse ou en consomma- tion, et assurance d’un rapport puissance consommée/vitesse toujours optimal.

Plus question de perdre quelques ns ici pour gagner quelques dizaines de mW. Faites connaissance avec les performances de l'AS/ALS et vous pourrez planifier, porte par porte, la réalisation de votre système. Cela, en faisant appel aux circuits ALS (Advanced Low Power Schottky) lorsqu’est imposée la plus faible consommation possible, et à la technologie AS (Advanced Schottky) lorsque la rapidité devient le facteur critique de votre application.

ALS: la TTL qui consomme le moins. L’ALS montre un appétit d'oiseau: tout juste un mW par porte, avec un temps de propagation de 4 ns, soit une réduction de 68% en puissance et un gain en vitesse de 25% par rapport à la logique du compromis.

AS: la TTL la plus rapide.

De même, avec 1,7 ns de temps de propagation par porte, pour 8 mW de consommation, la technologie AS de Texas Instruments éclipse cette même logique du compromis.

Que vous apporte l’AS/ALS ?

Supposons que votre application mette en jeu 100 portes dont 20 soumises à des vitesses critiques. Le choix de la technologie AS pour ces 20 portes permet- tra de réduire le délai moyen de propaga- tion de 50% par rapport aux solutions

Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus :

4 | À

TEMPS DE PROPAGATION MOYEN 3 |

ee @

15 LOSIQUE ou TTL LA PLUS fisc ER TORES 1 2 5 0 20 CONSOMMATION MOYENNE PAR PORTE (mW) Le rapport coût/performance offert par les circuits AS/ALS de Texas Instruments permet d'obtenir les niveaux de

les plus sévères.

conventionnelles. Et la technologie ALS sera utilisée pour l'ensemble des autres portes.

Le résultat ? Une consommation globale de 256 mW, à comparer aux 400 mW nécessaires à la logique du compromis. La famille AS/ALS compte dès à présent 260 fonctions. 260 circuits à votre disposition pour concevoir autre- ment de nouveaux systèmes ou pour améliorer les performances des systèmes existants.

Veuillez m'envoyer votre documenta- tion concernant la nouvelle technologie

AS/ALS de Texas Instruments:

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Entreprise:

Adresse :

Tél:

Texas Instruments France

Division semiconducteurs - Centre de support client

8/10 Avenue Morane Saulnier BP 67 78141 Vélizy Villacoublay Cedex

Tél.: 9469712 poste 4407

MM 07.05

Pour plus d'informations, retournez le coupon-réponse à: Texas Instruments France ou contactez votre Distributeur agréé le plus proche.

Distributeurs agréés.

France.

Région Parisienne :

Almex Antony - Tél.: (1) 666 2112

Composants S.A. Paris -

Tél.: (1) 666 32 46

EIS L’Hay-les-Roses - Tél: (1) 663 02 24

Facen Électronique

Limeil-Brévannes - Tél.: (1) 569 10 59

Paris-Sud Électronique Massy -

Tél.: (6) 220 66 99

PEP Clamart - Tél.: (1) 630 2456

Socomatel Paris - Tél.: (1) 336 50 22

Tekelec Airtroni,

Siège Social Sèvres - Tél.: (1) 53475 35

Région Est:

Baltzinger Schiltigheim -

Tél.: (88) 3318 52

Région Ouest: Radio-Sell Composants

Brest - Tél.: (98) 44 32 79

Région Rhône-Alpes: Flagelectric

Clermont-Ferrand - Tél: (73) 9213 46

Radialex Lyon - Tél.: (7) 8890066 Grenoble - Tél.: (76) 49 49 92

Région Sud-Ouest : Composants S.A.

Bordeaux - Tél.: (56) 364040

Région Provence Côte d'Azur:

Eprom Marseille - Tél.: (91) 0297 76

Belgique :

Inelco Belgium S.A. Bruxelles - Tél.: (2) 2160160

Diode Belgium - Bruxelles - Tél.: (2) 216 2100

] TExAS INSTRUMENTS

référence 108 du service-lecteurs (page 111)

NOSYONI-NNVOOW

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BIBLIOGRAPHIE

Dictionnaire de la micro-informatique

par l'équipe Franterm (un volume de 136 pages au format 14X 21,5 cm). Prix : 146 FF.

Editeur : Nathan, 9, rue Méchain, 75676 Paris Cédex 14.

Réalisé par Franterm, organisme officiel de recherche et d'applications spécialisé dans la néologie et la terminologie scientifique, technique et sociale, cet ouvrage regroupe plus de 800 termes relatifs à la micro- informatique avec leur définition et leur équivalent anglais. Il comprend également un index permuté français/anglais et anglais/français.

Bien programmer sur micro-ordinateur

par Serge Blumenthal (un volume de 196 pages au format 15,5 x 24 cm). Prix : 120 FF.

Editeur : Les éditions d'organisation, 5, rue Rousselet, 75007 Paris.

Ce livre s'adresse aux personnes désirant s'initier à une méthode de construction de programmes sur ordinateur sans recourir à une formalisation mathématique préalable. Chaque étape est illustrée par un ou plusieurs exemples. L'auteur commence par une description générale d'un ordinateur et quelques notions de Basic puis passe à l'analyse morphologique d'un programme (description statique et dynamique). Il aborde ensuite les différentes notions relatives à la programmation : répétitives et alternatives ; programmation modulaire et optimisée ; structures de données et de programme ; piles, files et listes ; etc.

Dictionnaire des néologismes officiels

par l'équipe Franterm (un volume de 544 pages au format 14x 21,5 cm). Prix : 149 FF.

Editeur : Nathan, 9, rue Méchain, 75676 Paris Cédex 14.

. Cet ouvrage comporte l'ensemble des termes arrêtés par les diverses commissions ministérielles de terminologie, termes créés de toutes pièces ou termes existants auxquels sont donnés des sens nouveaux. Ces mots sont présentés avec leur définition et leur traduction anglaise. Ce dictionnaire sera réactualisé chaque année.

Les microprocesseurs cours et problèmes

par Roger L. Tokhein (deux tomes de 180 pages chacun au format 21 x 27 cm). Prix : 95 FF chacun.

Editeur : Mc. Graw Hill, 28, rue Beaunier, 75014 Paris.

Ces deux ouvrages proposent une série progressive de cours relatifs aux microprocesseurs, illustrée par plus de mille exercices résolus. Les fragments de programmes et les logiciels présentés ont été

PAGE 18 MINIS ET MICROS 210

testés sur des micro-ordinateurs typiques bon marché. Après avoir fait une présentation générale des ordinateurs, l'auteur aborde successivement les points suivants : les nombres et leur codage ; les éléments numériques de base ; les bases de la micro- informatique ; le microprocesseur ; sa programmation ; son interfaçage ; le 8080/8085 ; la programmation du 8080/8085 ; le 6800 ; la programmation du 6800.

Lexique des fibres optiques

par l’équique Franterm (un volume de 130 pages au format 14x 21,5 cm). Prix : 83 FF.

Editeur : Nathan, 9, rue Méchain, 75676 Paris Cédex 14.

Ce dictionnaire français-anglais et anglais- français de l'opto-électronique comprend 750 termes, dont tous les mots français nouveaux dans ce domaine. Il comprend également des schémas des différents types de fibres existants.

Premiers pas avec le Commodore 64

par lan Stewart et Robin Jones (un volume de 305 pages au format 12,6 x 20 cm). Prix : 80 FF.

Editeur : Cedic/Fernand Nathan, 32, Boulevard Saint-Germain, 75005 Paris.

Le langage machine du ZX-Spectrum

par lan Stewart et Robin Jones (un volume de 147 pages au format 12,6 x 20 cm). Prix : 78,50 FF.

Editeur : Cedic/Fernand Nathan, 32, Boulevard Saint-Germain, 75005 Paris.

DOCUMENTATION E

[] Catalogue Tag Semiconductors : catalogue des produits commercialisés par la société, principalement des redresseurs commandés (thyristors, triacs). Il comporte également des conseils de montage ainsi qu'une analyse des problèmes liés à la dissipation thermique. Il est disponible auprès de Tag, ZA de Courtabœuf, avenue de la Baltique, BP 136, 91944 Les Ulis Cédex.

[] Catalogue Micro-Networks : Micro- Networks, firme américaine filiale d'Unitrode et représentée en France par Microel, produit principalement des convertisseurs N/A et A/N, des systèmes d'acquisition de données et toute une gamme d'amplificateurs. Ce catalogue est disponible auprès de Microel, l'Atlas, avenue de la Baltique, ZA de Courtabœuf, BP 3, 91941 Les Ulis Cédex.

[] Catalogue LCC : catalogue regroupant sous forme de fiches les différentes têtes et systèmes magnétiques commercialisés par

LCC. La gamme de produits proposés est destinée au traitement magnétique numérique pour les cartes, billets, cartonnettes, etc.

Exploitation des diagnostics fournis par Transpac pour l'administration de réseau. Ce rapport publié par le Cesia comporte une série de fiches présentant le type de diagnostic étudié, les cas particuliers concernés par la fiche, les indications fournies par les Stur de Transpac, les commentaires généraux sur les circonstances conduisant à ce type de diagnostic, les conseils de comportement pour des opérateurs. |l est disponible au prix de 80 FF auprès de Madeleine Chaillé de Néré, Cesia, Etablissement de Rocquencourt, domaine de Voluceau, BP 105, 78153, Le Chesnay Cédex. Tél. : (3) 954 91 O1.

[] Bulletins thématiques de Micado. L'association française Micado publie une série de numéros spéciaux faisant le point sur l’utilisation et le développement des systèmes de CFAO dans un domaine particulier. Quatre numéros sont actuellement disponibles : CAO en architecture ; CAO en électronique et électrotechnique ; CFAO et calculs scientifiques ; placement et découpe. Chaque exemplaire, vendu au prix de 100 FF, peut être obtenu auprès de Micado, Zirst, Chemin du Pré Carré, 38240 Meylan. Tél. : (76)

90 31 90.

[] Nouvelle édition de deux ouvrages chez Lavoisier : il s’agit du « Répertoire des banques de données en conversationnel - 1984 » considérablement augmenté depuis la précédente édition et « La Recherche documentaire dans le contexte télématique » de M. Barès. Par ailleurs, Lavoisier annonce une prochaine parution de son « Dictionnaire des abréviations et acronymes techniques, scientifiques et économiques » par J. Murith.

[] Rapport du Syntec-Informatique sur le sujet brûlant d'actualité concernant « la formation des informaticiens pour satisfaire les besoins des sociétés de services et d'ingénierie en informatique ». Disponible auprès de la Chambre Syndicale, Maison de l'Ingénierie, 3, rue Léon-Bonnat, 75016 Paris. Tél. : 524 43 53. Prix : 120 FF.

[1 Le projet Scribe : le « système de communication de réseaux informatiques et bureautiques évolutifs » est disponible en tant que rapport (cachier des charges) auprès du Cesia. Pour tous renseignements : Yannick Sauzade, Cesia, département diffusion et échange d'expériences, tél. : (91) 73 90 18. Sinon, le rapport est disponible auprès de la Documentation Française, 124, rue Henri Barbusse, 93308 Aubervilliers Cédex. Prix : 120 FF.

[1 A paraître chez FDS : par Philippe Bonnet et ManhT.Dinh, « Multiplan sur IBM-PC », faisant suite à « Multiplan sur Apple » par les mêmes auteurs, avec dix exercices pratiques. Volume de 240 pages, au prix de 125 FF. Par Jean-Pierre Lamoitier

« Le traducteur micro, lexique anglais-français », 150 pages au prix de 58 FF. FDS : 10, rue Henri Pape, 75013 Paris.

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Organisations externe et interne

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D0 - 07

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WE, DBIN.

Bus de données Sélection d'un registre Sélection du boîtier Sélection entrées/sorties

INT Demande d'interruption

ACC RO, ACC GR leset

Demande d'accès direct à la mémoire et prise en compte

R Remise à l'état initial TR Déclenchement (Trigger) suite à la commande Get o Entrée horloge

DIO1 - DIO8___ DAV, DAC, FD

ATN, REN

Entrées/sorties Donnée valide, donnée acceptée, prêt pour la donnée Attention, programmation à distance

Avortement de la communication en cours Demande de service Fin identification Commande des transcepteurs = Alimentation et masse

(WE=1, DBIN=1), soit une écriture mémoire (WE=0, DBIN = 0).

Les sept registres à lecture seule compren- nent : les registres d'état d'interruption 0 et 1 ; le registre d'état d'adresse, spécifiant le type d'adresse et les fonctions parleur ou écouteur ; le registre d'état du bus, indiquant l'état des différentes broches de contrôle et d'état du bus IEEE 488 (ATN, DAV, DAC, RFD, EOI, SRQ, IFC, REN) ; registre d'adresse externe, contenant l'adresse de l'appareil concerné (cette adresse est imposée à l'extérieur par des micro-interrupteurs ; pour la connaître, le microprocesseur lit le registre d'adresse externe) ; le registre de passage de com- mande, qui permet de transmettre au

© Fiche extraite de « minis et micros » 210 - MAI 1984

microprocesseur une commande inconnue ou une adresse secondaire ; le registre d'entrée de donnée qui transmet une don- née provenant du bus IEEE 488 vers le pro- cesseur (fonction écouteur).

Les six registres à écriture seule sont : les masques d'interruption 0 et 1 ; le registre de commande auxiliaire ; le registre d'adresse, qui spécifie l'adresse primaire de l'appareil ; le registre de « parallel poll » (scrutation parallèle), qui, en cas de demande de service, permet de demander simultanément à huit appareils lequel a fait cette demande de service ; le registre « serial poll », qui est une demande de la raison d'interruption ; le registre de sor- ties de données.

Machine 68000

huit supports pouvant recevoir des boîtiers Eprom ou Ram compatibles de 2 à 32 K octets ; deux liaisons sérielles asynchrones RS 232 C, avec vitesse de transmission séparée, programmable par le matériel ou le logiciel entre 50 et 19 200 bauds ; une horloge temps réel, secourue par batterie interne à la carte et avec recharge auto- matique ; deux temps interfaces parallè- les/temporisateurs 68230.

Les huit supports réservés à la mémoire sont organisés en deux groupes de quatre boîtiers afin de permettre le mélange des Ram et Eprom.

Les liaisons sérielles, compatibles RS 232 C, sont disponibles en face avant de la carte, par l'intermédiaire de deux pri- ses DB-25. Chaque 68230 comporte un temporisateur programmable de 24 bits, utilisable en particulier comme « chien de garde » et vingt-huit lignes d'entrées/sor- ties programmables, dont deux ports de 8 bits classiques concaténables (PAO-PA7 et PBO-PB7), quatre lignes de poignée de main (handshake) et un port 8 bits double fonction (PCO-PC7), comprenant des lignes associées au temporisateur des entrées/sorties et des lignes d'interruption.

La gestion d'accès au bus se fait par l'intermédiaire d'un circuit de gestion de priorités sérielles (daisy chain). En temps normal, si l'unité ne demande pas l'accès au bus système (Makbus +), le processeur continue à travailler sur ses ressources internes. Il est ainsi possible de faire fonc- tionner simultanément sur le même bus plusieurs cartes processeurs se partageant des données communes et sans carte par- ticulière de gestion de bus.

La gestion des interruptions repose sur huit vecteurs pour les ressources de la carte elle-même et sur six niveaux exter- nes (deux vecteurs pour les liaisons sériel- les (ACIA) ; deux vecteurs pour chaque 68230 (un pour le temporisateur et un pour

© Fiche extraite de « minis et micros » 210 - MAI 1984

les entrées/sorties) ; deux pour l'horloge temps réel).

Le contrôle du CPU est assuré par quatre diodes électroluminescentes en face avant qui permettent le contrôle permanent du système (système, utilisateur, sélection de Rom, sélection de Ram).

carte d'aide au développement Sys-M

Le rôle de cette carte est de donner au système sa fonction de système de dévelop- pement, en permettant à l'utilisateur de brancher une console système et une imprimante parallèle, compatible Centro- nics, d'utiliser un moniteur de mise au point interne à la carte et n'utilisant que les ressources propres à celles-ci (E/S, Rom, Ram). Cette carte comporte aussi une interface disque permettant la gestion des disques souples de 3, 3,5, 5 et 8 pouces. Elle peut être utilisée également en pro- grammateur d'Eprom de 2716 à 27256.

Cette carte comprend : six supports pour des mémoires de 2 à 32 K octets, de type Eprom ou Ram, donnant une capacité d'au maximum 192 K octets; une liaison RS 232 C, destinée à la console système ; une interface pour imprimante parallèle de type Centronics ; une interface de disques

souples et un programmateur d'Eprom.

Le programmateur d'Eprom utilise un algorithme permettant une diminution du temps de programmation par cinq pour les boîtiers de forte capacité. Il peut également reconnaître la signature des boîtiers mémoire de la dernière génération. Il est également prévu de pouvoir programmer simultanément deux boîtiers, afin de réa- liser des programmes 16 bits en une seule opération.

carte Ram-M

Cette carte a 256 K octets de mémoire dynamique avec 1 bit de parité pour 8 bits de données, permettant une utilisation en 8 ou 16 bits et pouvant générer des « Bus Error » ou des interruptions.

CALENDRIER

14 au 19 mai

15 au 17 mai

15 au 19 mai

22 au 25 mai

22 au 26 mai

22 au 29 mai

4au9 juin

9 au 12 juillet

17 au 21 septembre

19 au 28 septembre

14 au 18 novembre

SICOB DE PRINTEMPS (Première exposition internatio- nale de minis et micro-ordinateurs, deuxième exposition internationale de progiciels)

Paris - La Défense

Renseignements : Sicob, 4 et 6, place de Valois, 75001 Paris. Tél. (1) 261 52 42

SALON DE LA MESURE ET DE LA RÉGULATION (Exposi- tion de matériel de mesure, contrôle, régulation et automa- tisation)

Metz - Parc des expositions

Renseignements : ISIN, Parc Robert-Bentz, 54500 Vandœuvre. Tél. (8) 355 54 44

INFORA (Salon de l'informatique et de l'automatique) Lyon

Renseignements : SEPEL, BP 6416, 69413 Lyon Cédex 06.

Tél. (7) 889 21 33

COMDEX SPRING (Salon de l'OEM informatique) Atlanta

Renseignements : The Interface Group, 300 First Avenue, Needham, MA 02194, USA. Tél. 617/449 66 00

MICRO EXPO (Congrès micro-informatique) Paris - Palais des Congrès

Renseignements : Sybex, 8, impasse du Curé, 75018 Paris. Tél. (1) 203 95 95

PRODUCTIQUE 84 (CFAO, robotique, assemblage auto- matisé et ingénierie de la production automatisée) Paris - Porte de Versailles

Renseignements : CCAP, D. Leroux, RNUR Sce 0450, BP 103, 92109 Bou- logne Cédex. Tél. (1) 602 70 82

APPLICA (Salon des applications de l'informatique et de l'électronique) Lille - Grand Palais

Renseignements : Chambre de Commerce et d'Industrie de Lille, place du Théâtre, 59000 Lille. Tél. (20) 74 14 14

NATIONAL COMPUTER CONFERENCE (NCC : conféren- ces et exposition sur la micro-informatique, les périphéri- ques et logiciels)

Las Vegas - Convention center

Renseignements : American Federation of Information Processing Socie- ties, Inc., 1815 N. Lynn Street, P.O. Box 9658, Arlington, VA 22209, USA

INFODIAL VIDEOTEX (Conférences et exposition sur les bases de données et le vidéotex) Paris - Palais des Congrès

Renseignements : Convention informatique, 6, place de Valois, 75001 Paris. Tél. (1) 261 46 21

SICOB (Salon international d'informatique, télématique, communication, organisation de bureau et bureautique)

Paris - CNIT La Défense

Renseignements : Sicob, 6, place de Valois, 75001 Paris. Tél. (1) 261 52 42

COMDEX FALL (Salon de l'OEM informatique) Las Vegas

Renseignements : The Interface Group, 300 First Avenue, Needham, MA 02194, USA. Tél. 617/449 66 00

MANIFESTATIONS

CT La session de printemps du Sicob se déroulera du 14 au 19 mai 1984 au CNIT La Défense. Elle sera consacrée aux micro- ordinateurs et aux programmes standards pour ordinateurs ou progiciels. Renseignements : Sicob, 4 et 6, place de Valois, 75001 Paris. Tél. : (1) 261 52 42.

[] Advanced Micro Devices (AMD) organise un séminaire sur « les VLSI appliqués aux techniques de la bureautique et de la communication », le 22 mai au Palais des congrès. Programme : applications de type bureautique (microprocesseurs, périphériques intelligents, circuits vidéo) ; fonctions de communications (circuits de communications de données, de parole

ou d'image, circuits spécialisés). Renseignements : AMD, Silic 314,

74, rue d'Arcueil, 94588 Rungis Cédex.

Tél. : (1) 687 36 66.

L] Sybex organise la neuvième édition de Micro Expo du 22 au 26 mai 1984 au Palais des congrès. L'exposition sera complétée par des conférences. Renseignements : Sybex, 8, impasse du Curé, 75018 Paris. Tél. :

(1) 203 95 95.

[] Productique 84 se tiendra du 22 au 29 mai 1984 à la Porte de Versailles. Cette manifestation présentera aux utilisateurs des industries manufacturières l'état de l'art en CFAO, robotique, assemblage automatisé et ingénierie de la production automatisée. Renseignements : CCAP, D. Leroux, RNUR Sce 0450, BP 103, 92109 Boulogne Cédex. Tél. : (1) 602 70 82.

[1 L'association d'informaticiens Sigma Centre organise le salon régional de l'informatique, Sigma 84, du 24 au 26 mai au parc des expositions de Tours. Renseignements : Sigma Centre, 2, rue Alfred de Vigny, 37000 Tours. Tél. : (47)

64 34 47.

[] L'Association des cadres de normalisation (Acanor) organise une journée d'information sur le thème « quelles normes pour la péri-informatique ? », le 29 mai 1984 à l'Afnor (Paris La Défense). Renseignements : Acanor, Mme Ibert, Tour Europe, Cédex 7, 92080 Paris La Défense. Tél. : (1) 778 13 26 poste 4473.

AVEZ-VOUS NOTÉ ?

8 au 10 mai - Bruxelles

Compec Europe (Tél. : (01) 643 80 40)

14 au 17 mai - Amsterdam

ICC 84 (Tél. : (31) 40-74 21 31)

15 au 17 mai - Paris

Opto 84 (Tél. : (1) 325 58 74)

210 MINIS ET MICROS PAGE 21

LA BIBLIOTECHNIQUE DES PROFESS

Mise en œuvre du BUS IEEE 488 utilisation et réalisation d'appareils

Gérard Bastide et Jean-René Vellas - 14,5x21 cm - 152 pages - 90,00 FF

Après une description complète du bus, ce livre vous appren dra comment mettre en œuvre toutes les possibilités de votre installation : configurer et interroger un périphérique ; le déclencher ou le réinitialiser, etc. Vous trouverez la descrip tion et les syntaxes sur différents calculateurs de toutes les commandes unilignes ou multilignes, universelles ou adressées et la réponse à toutes sortes de questions

Le système CP/M pour Z 80

adaptation du BIOS et compléments Fabienne et Philippe Gysel - 192 pages - 100 FF

Ce livre donne des exemples d'utilisation des fonctions du CP/M 80 à partir des instructions du Z80. || donne des exemples concrets de modification du BIOS qui rendent l'uti lisation du CP/M 80 plus agréable : édition sur écran, copie écran, utilisation de disques virtuels.

Le système CP/M pour 8080

utilisation et programmation en version 2,2 Jacques Pinto - 192 pages - 110,00 FF

Ce livre décrit la mise en œuvre et l'utilisation du CP/M et de ses utilitaires en insistant sur les points obscurs des not: ces d'origine ; le format standard des disques ; la génération du CP/M.et les périphériques ; l'utilisation des interruptions et quelques compléments.

mise en œuvre À Les SYSTÈMES du BUS IEEE 488 à ; Durs

Les systèmes à microprocesseurs

Daniel-Jean David - 14,5x21 cm - 128 pages -

90,00 FF

Ce livre vous initiera aux conditions techniques de la révolu- tion micro-informatique. Les différents circuits intégrés : micro processeurs, mémoires, boitiers d'entrées-sorties sont décrits et on montre comment les assembler pour former un système. Les phases du traitement d'une application et du développement d'un système à microprocesseur sont décri tes, notamment du point de vue logiciel (programmation en assembleur) et des choix à effectuer

Le concept FORTH

langage et système

Pascal Courtois - 192 pages - 110,00 FF

Forth est portable sur tous les processeurs et fonctionne sur des microprocesseurs avec quelques Ko de mémoire. Cet ouvrage décrit les bases des concepts Forth et montre quels types d'évolution et d'utilisation ils permettent

Le système PASCAL UCSD

1 - organisation générale

Thierry Chamoret - 104 pages - 90,00 FF

Cet vuvrage aborde l'organisation et le mode de fonction- nement du système d'exploitation UCSD. Les différentes par ties de ce système sont décrites et commentées à partir de leur déclaration en Pascal, les méthodes d'accès aux infor mations sont illustrées par plusieurs programmes

2 - structure interne

Thierry Chamoret - 168 pages - 100,00 FF

Ce deuxième tome détaille la structure du système Pascal UCSD. L'organisation des codes, des segments et des pro cédures est définie et décrite par la déclaration des nombreu ses tables, listes et dictionnaires gérés par le système. La machine P est détaillée avec ses jeux d'instruction.

Choisir un système de développement pour microprocesseurs

Michel Blanchard, Jean-Claude Cavarroc et Michel Gay 14,5x21 cm - 80 pages - 80,00 FF

Choisir un système de développement n'est pas une chose facile tant les points à considérer sont complexes et imbri- qués. Conçu comme un guide et un outil de travail, ce livre s'adresse spécialement à l'utilisateur potentiel. Après un rap pel du rôle, des fonctions et de la constitution d'un système de développement, sont rassemblés et commentés l'ensem ble des éléments à prendre en compte.

Microprocesseurs et circuits associés

Roland Dubois - 14,5x21 cm - 168 pages -

100,00 FF

Ce livre est une introduction aux microprocesseurs. || expli que en détail, mais d'une manière suffisamment générale, ce qu'est un microprocesseur, une mémoire ROM, une mémoire RAM, un coupleur. I montre comment associer ces différents circuits pour former un micro-ordinateur

Les circuits programmables

Jean-Michel Bernard et Henri Breteuil - 14,5x21 cm - 192 pages - 110,00 FF

Le lecteur trouvera dans ce livre une description des princi- paux circuits programmables existant sur le marché, Les domaines d'application typiques de ceux-d sont dégagés : rem- placement de logique existante, automates simples et auto- mates complexes avec contrainte de temps réel. Des exem- ples illustrent l'emploi des circuits programmables pour cha cun de ces cas.

Le système UNIX

utilisation des commandes

Violaine Prince - 128 pages - 100,00 FF

Ce livre présente les principales fonctionnalités du système d'exploitation UNIX. Il décrit les commandes de manipula tion des fichiers et des processus, soulève les aspects « com munications » du système, donne un aperçu des actions de maintenance courantes

Le système MemDos

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Gould Informatique complète sa gamme Concept et renforce les «PowerStation»

Annonces en cascade chez Gould Informatique, filiale française de la division Systèmes Informatiques de Gould Inc. Tout d'abord, la série Concept 32 reçoit un haut de gamme, le 32/97, pouvant atteindre 10 Mips Whetstones, ensuite c'est la famille des stations de travail hautes performances PS qui compte un nouveau membre travaillant sous Unix et possédant une orientation graphique marquée, le

PS 5000, enfin, même chose dans la ligne PowerNode, systèmes à mémoire virtuelle, fonctionnant aussi sous Unix (le PN 6000).

Le printemps semble être la période de prédilection des grands constructeurs de mini-ordinateurs, quant aux séquencement de leurs annonces. Gould vient de commen- cer cette année en force avec trois nouveaux matériels 32 bits, destinés à trois séries d'ordinateurs. En parti- culier, la famille Concept 32 (que nous avons étudiée dans le 205 de « minis et micros ») reçoit un nou- veau sommet, le 32/97, qui se répar- tit, comme à l'accoutumée, en trois modèles ayant pour matricule 32/9705, 9750 et 9780. Ce dernier sera bientôt installé (probablement dans les semaines qui viennent) chez Thomson CSF Division AVS, en grande première européenne. Le marché européen pour de tels maté- riels est décrit en figure 1.

Le Concept 32/97, un haut de gamme

Avec 10 Mips Whetstones, une capacité d'adressage de 16 M octets et un ensemble complet d'options essentiellement orientées vers l'amé- lioration des performances de l'unité centrale, cette machine prolonge la ligne scientifique et technique des ordinateurs Gould. Parmi ses carac- téristiques techniques: une mémoire cache de 32 K octets, en standard ; en option, deux particula-

rités intéressantes pour les férus de rapidité : un accélérateur de multipli- cation qui permet d'obtenir une puis-

sance de calcul égale à 5,6 Mips ainsi que l'extension de la mémoire cache jusqu'à 128 K octets, puis la possibi- lité d'ajouter une antémémoire (une ou deux cartes de mémoire rapide, de 128 K octets chacune, garantis- sant un taux d'accès réussi à la mémoire de 100 % et possédant un temps d'accès de 75 ns).

Les autres aspects du 97 sont com- muns avec le reste de la gamme: systèmes d'exploitation Unix (UTX-32) et MPX-32 (temps réel), le modèle 9780 est composé d'une double unité centrale, les mêmes périphériques que tous les autres et les mêmes logiciels proposés par le constructeur. Les prix varient évi- demment en fonction du modèle et des périphériques adjoints: un modèle de base 32/9705 avec 4 M octets de mémoire est proposé à

Fig. 1 - Le marché européen des gros mini-ordinateurs (entre 40 et 250 K$).

France

Autres 528M3

Italie 901M3

Royaume-Uni 1273M38

France 1357M3

1400M3

Scandinavie 300 M 3

A : 707MS Belgique : 12 %

Royaume-Uni 425MS8

Belgique 106M3

Espagne

1983 Valeur estimée 3794M3

Belgique 206 M 3

Scandinavie 592M3

Espagne 707M3

Croissance annuelle : France : 12 % Royaume-Uni : 12 % RFA : 15 %

Italie : 13 %

Espagne : 15 % Scandinavie : 13 %

Croissance européenne moyenne : 13 % par an

210 MINIS ET MICROS PAGE 27

Performances 32/8780

CPU de référence

32/6780

Mips approximatifs

Vax 11/780 Famiile 68000

80286

68000/80186

2,138 MFF. A l’autre extrémité, une version de base du 9780 est propo- sée à 4,4 MFF.

Une station de travail pour le marché de la CAO/FAO

PS 5000 est une station graphique 32 bits à mémoire virtuelle, possé- dant le système d'exploitation Unix, pouvant être utilisée en tant que système isolé, pour la mise en œuvre d'applications nécessitant du dessin 3D, ou dans le domaine du contrôle numérique. Elle peut aussi commu- niquer avec un système PowerNode, à l'intérieur d'un réseau.

Chaque station comprend, outre son processeur central, un sous- système graphique composé d'un processeur dédié, gérant la double sortie du PS 5000, monochrome et couleur. Elle inclut aussi un moni- teur couleur d'une définition de 1 280 x 1 024 points, à grande stabi- lité, ainsi qu'un clavier et une souris. La mémorisation de plans image uti- lise 256 couleurs dans une palette de 16,7 millions.

Il propose en outre une bibliothè- que d'outils d'aide au développe- ment d'applications graphiques, tels

PAGE 28 MINIS ET MICROS 210

PC DEC PC IBM

Sun

: Apollo Lisa HP

Fortune Vax 730

|

D «Power Station»

l |

== «Power Node» | |

Fig. 2 - Famille entière des systèmes Unix et Gould.

un translateur de commandes, un générateur de macro-instructions, une possibilité d'entrée locale de commandes graphiques, etc. Le logi- ciel d'exploitation est toujours UTX/32, une mouture Gould de la version Berkeley 4.2, avec des fonc- tionnalités de System V. Le choix de BSD s'imposait : c'était la seule ver- sion d'Unix susceptible de bien gérer la mémoire virtuelle.

Le système est vendu sous deux formes : en tant qu'ordinateur ou en tant que station de travail CAO com- plètement dédiée (dans ce dernier cas, il est appelé 5100). Il est proposé dans des configurations dont les prix varient entre 0,8 et 1,5 MFF. Le 5100, quant à lui, commence à 1,1 MFF (mais il est muni de nom- breux logiciels adéquats), avec la même valeur en limite supérieure.

Un nœud de réseau avec mémoire virtuelle

Le PN 6000 respecte et fortifie l'engagement Unix de Gould (voir la figure 2). Fonctionnant toujours sous UTX/32, il accroît les perfor- mances des PowerStation, en aug- mentant la capacité de stockage des stations de travail au sein d'un

Vax 780

32/9780

Prix en KS

réseau local. Les systèmes sont livrés en trois modèles (cela devient une devise chez ce constructeur) : 6030, 6050, 6080. Ils sont classés par ordre croissant des performances et tous construits autour d'un processeur 32 bits. Le 6080 a une puissance de 80 % plus importante que celle du 6030 et reçoit une IPU (unité de trai- tement interne, adjointe à l'UC, per- mettant de la soulager d'un certain nombre de tâches).

Ce type d'architecture est caracté- ristique chez Gould ; on le trouve par exemple très fréquemment dans les Concept. La machine est organisée autour d'un bus à haute vitesse dont le débit est de 26,67 M octets/s. Elle possède également une mémoire cache associative de 32 K octets. Le système peut fonctionner aussi bien en réseau local (procédure de com- munication TCP/IP, mode de com- munication Ethernet possible) ou bien en tant que mini-ordinateur autonome. Les logiciels fournis en standard sont le SGBD Unify, Ada, le tableur Supercomp 20, etc. Le PN 6000 admet de nombreux langa- ges dont C, Fortran, ISC Pascal et RM Cobol. Son prix varie entre 0,8 et 1,5 MFF.

V.P.

ICL élargit son éventail de micro-ordinateurs 16 bits

Avec deux modèles 16 bits, un terminal couleur de haute définition, une version multi-utilisateur de CCP/M et Personal Basic, ICL continue sa stratégie micro-informatique en présentant une famille de plus en plus étoffée. Par ailleurs, le groupe annonce ses résultats

financiers pour l'exercice 83.

Pour un groupe que l'on disait en difficulté il y a à peine deux ans, ICL se remet bien de ses émotions. Un chiffre d'affaires mondial de 846,5 M£& (ne pas oublier que le groupe est anglais) contre 720,9 en 1982, des bénéfices avant impôt en croissance de 92 %, on peut dire que

l'amorce de la reprise est faite et que les efforts ont été payants.

La filiale française totalise un chif- fre d'affaires de 706 MFF en 1983, possède plus de soixante distribu- teurs, autant de points de mainte- nance et a pour 1,8 GFF de matériel installé.

Les objectifs de marché

En présentant son nouveau micro, ICL a clairement défini ses objectifs commerciaux : des ventes en gran- des quantités ; de bonnes marges pour les distributeurs ; s'adresser à une clientèle souhaitant évoluer. Tels sont les buts que le constructeur s’est fixés dans le créneau des systè- mes professionnels à deux disquet- tes qu'il distingue d’ailleurs de celui des systèmes à disques rigides, béné- ficiant d'une clientèle tout à fait diffé- rente. Dans ce dernier, ICL vise la spécialisation par marchés verticaux et les systèmes multi-utilisateurs (ce qui explique le choix de la version multi-utilisateur de CCP/M sur le nouveau système dont nous reparle- rons plus loin).

Caractéristiques techniques de la famille de micro-ordinateurs ICL

Modèle 15 Modèle 16 Modèle 25 Modèle 26 Modèle 35 Modèle 36

(8 bits)

Mémoire RAM (K octets) mini maxi

(16 bits) (8 bits)

Disquettes (K octets)

(8 bits)

(8 bits) (16 bits)

Disque dur (M octets) mini maxi

Microprocesseur Intel*

8085 A

8085 A

Écran(s)

monochrome(s) ou couleur(s)

Imprimantes

imprimantes à matrice ou traitement de textes

Ports E/S RS 232 C 4/8 Télécom

1 (option)

4/8 4/8 1 (option)

1 (option)

4/8 1 (option)

Connexions

interactives ou par lots (CL C03, BSC 2780...)

Conversion 8 6 bits

Logiciels de base

(m Ü

CP/M** et MBasic***

MP/M** et MBasic***

Multi-utilisateur Concurrent CP/M et Personal Basic**

0

Autres systèmes

Autres langages

Mercure

Cobol, Microbol, Fortran, Pascal, PL/1, CBasic...

* 8085 A et 8088 sont des marques déposées de Intel Corporation. ** CP/M, MP/M et Personal Basic sont des marques déposées de Digital Research. *** MBasic est une marque déposée de Microsoft Corporation.

210 MINIS ET MICROS PAGE 29

mL ACTUALITE

Pour la mise en œuvre de ces objectifs, ICL a décidé d'adopter, sur le plan marketing, une stratégie de mise en vente par l'intermédiaire des réseaux et en boutiques en ce qui concerne les systèmes à deux dis- quettes. Les systèmes à disques rigi- des sont plutôt vus comme l'apanage de sociétés de service bien implan- tées dans des secteurs verticaux et spécialisés.

La machine, un 8088

Elle est proposée en quatre modè- les, regroupés deux par deux selon un numéro d'ordre différenciant les systèmes ne possédant pas de disque rigide de ceux qui en possèdent. Les modèles 16, par exemple, compor- tent 256 ou 512K octets de mémoire, six ports d'E/S, deux dis- quettes et une possibilité de télécom- munication, en dehors de l'UC repré- sentée par le 8088. Les deux modè- les 36, quant à eux, comprennent une disquette plus un disque fixe de 10 M octets au lieu des deux disquet- tes. Les principales caractéristiques de ces matériels sont données dans

le tableau de la page précédente qui d’ailleurs donne une vision réca- pitulative de l'ensemble de la famille de micro-ordinateurs ICL.

On peut remarquer à cet effet, en parcourant la partie logicielle, l'engagement CP/M d'ICL qui n'a pas suivi la « mode » en n'intégrant pas MS-Dos. Les relations de travail avec Digital Research sont très étroites et l'intégration de la version multi- utilisateur de CCP/M a été réalisée par la société Johnson Laird aux USA. Cette possibilité permet de transformer une configuration habi- tuellement gérée en monoposte en configuration admettant plusieurs utilisateurs.

Les prix utilisateur des divers systèmes proposés sont dans la ligne du marché : 26 KFF pour une confi- guration modèle 16 avec 256K octets de Ram et deux disquettes 800 K octets formatés (plus tous les accessoires cités plus haut et un écran-clavier monochrome) ; 41 KFF si l'on ajoute 256 K octets et que l'on utilise un écran couleur (voir le détail

Exemple de configuration du micro-ordinateur

professionnel d'ICL comprenant le nouvel écran graphique couleur.

dans le prochain paragraphe); 7OKFF pour une configuration de modèle 36 (256 K octets de Ram, 10 M octets, 800 K octets formatés, écran-clavier monochrome) compre- nant en outre une imprimante 132 colonnes et 120 cps, etc.

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Disponible sur tous les modèles, avec 8 couleurs, un clavier profilé, inclinable et orientable, ce terminal possède une bonne définition graphi- que. Il est actuellement disponible. A priori, il est fourni au sein d'une configuration 8 ou 16 bits, mais peut être acheté en supplément. De toute manière, ICL prévoit des évolutions puisqu'elle propose un kit assez inté- ressant permettant d'abord le pas- sage d'une configuration 8 bits en 16 bits et ensuite toute l'adaptation nécessaire côté programmes et bibliothèques.

Enfin, répondant aux normes Din, ce terminal est totalement compati- ble avec l'écran monochrome pro- posé aussi sur les machines, ce qui rend le remplacement d'autant plus aisé. Il est destiné aux utilisateurs désirant une présentation couleur très nette pour des applications de traitement de texte, de tableurs ou de graphique de gestion.

Violaine Prince

Digital Equipment renforce Vax dans le haut de gamme

A peine deux mois après les annonces des bas de gamme (voir «minis et micros » 208), Digital Equipment France dévoile, en même temps qu'aux Etats-Unis, son nouveau sommet de gamme, le 11/785. Pressenti déjà depuis quelque temps, cet ordinateur monoprocesseur a les mêmes performances que le biprocesseur 11/782, considéré maintenant comme orienté vers des applications à

haute disponibilité.

Digital Equipment a décidé qu'elle n'annoncerait pas seulement des matériels. Elle présente une ligne, un concept, une politique informatique. Celle-ci est soutenue par quatre axes : la puissance unité centrale, la mémoire disque, les communica- tions et les logiciels. Son positionne- ment a évolué en s'agrandissant dans le temps, jusqu'à constituer le gros cerf-volant que l'on voit apparaître dans la figure 1. Ce qui fait que,

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parallèlement à l'annonce du 785, elle présente, quasiment sur un pied d'égalité, les bases de données RdB/VMS et RdB/ELN.

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Puissance UC

Ï Logiciels

Mémoire disque DSAN, : fr,

Fig. 1 - Les quatre axes de l'évolution des Vax.

vieux et le plus populaire de la famille Vax. Il s'agissait du 11/780, 1 Mips, et dont le prix et les configura- tions variaient entre 1 MFF et 4 ou 5 MFF (selon les mémoires auxiliai- res, le nombre d'utilisateurs, les péri- phériques mis en jeu, etc.).

Venu quelques années après, le 11/782 était en fait un 780 partielle-

ment dédoublé, donc biprocesseur, et se trouvait de facto en tête de gamme seulement à cause de cet aspect. L'annonce du 11/785 vient rétablir l'échelle, puisqu'il a les mêmes performances que le 782 pour un seul processeur (voir figure 2). Ainsi, le 782 est quelque peu écarté de la compétition standard et

Fig. 2 - La gamme Vax, comparaison des vitesses des processeurs.

e = = £ œ œ 2 FA œ £ >

Micro Vax 1 11/725

11/730

11/750 11/780 11/785

Modèles Vax

NOTÉ POUR VOUS =

[1 Douze firmes européennes se mettent d’accord sur l'adoption de standards internationaux de communication. Ces douze firmes (AEG, Bull, CGE, GE, ICL, Nixdorf, Olivetti, Philips, Plessey, Siemens, STET, Thomson) ont fait des propositions portant sur une sélection de standards OSI qu'elles mettront en œuvre dans leurs produits à partir de 1985, la définition de projets de démonstration prouvant l'interfonctionnement des produits utilisant ces standards, une politique d'achats publics basée sur l'adoption de standards internationaux.

Control Data France a réalisé un chiffre d’affaires de 877 millions de FF en 1983 (contre 810 en 1982, soit une progression d'environ 10 %). Les bénéfices nets se sont élevés à 30,6 millions de FF. Le chiffre d’affaires du groupe a, quant à lui, atteint 4,6 millards de dollars en 1983 avec un bénéfice net de 161 millions de dollars.

[| Création de l’Institut de la machine intelligente. L'Institut national polytechnique de Grenoble fonde l'Institut de la machine intelligente et ambitionne de devenir un des premiers centres mondiaux de recherche en matière d'intelligence artificielle. Cet institut regroupera 185 chercheurs appartenant à plusieurs laboratoires de l'Institut polytechnique. Installé sur 3 000 m?, dans les locaux mêmes de l'INPG, il représente un investissement de 35 MFF (dans un premier temps). Il sera opérationnel en 1985.

[] Protocole d'accord entre Prime et Assigraph. Micad ‘84 a été pour la filiale française du constructeur de Natick et Assigraph l'occasion de signer un accord portant sur la commercialisation des logiciels de CAO Safirs, dans une version adaptée aux ordinateurs Prime. Aux termes de cet accord, Prime assurera la promotion, la vente et l'installation du logiciel sur les P 50. D'autres développements sont prévus mais demeurent encore confidentiels.

[] La première machine Lisp vient d'être introduite dans le domaine des applications bureautiques. Le Lambda/S de LMI est une version bas prix du Lambda, et plus compacte, possédant un disque Winchester de 169 M octets et un processeur central 32 bits. Cette machine assure toutes les fonctions Lisp que l'on peut trouver sur les systèmes LMI. Dans cette configuration, elle est vendue 66 500 dollars.

[1 Accord de coopération dans le domaine de l'intelligence artificielle entre Rank Xerox et Tecsi-Software, filiale de Gsi Alcatel. Tecsi assurera le support technique, la maintenance des logiciels et la formation pour les produits Xerox 1108 utilisant les langages d'intelligence artificielle développés par Xerox, en particulier l'Interlisp-D. Par ailleurs, Xerox confiera à Tecsi le développement d'applications et de systèmes experts pour l'utilisation des postes 1108.

[2 Pro-Log baisse le prix de ses programmateurs de Prom. La réduction de prix affecte l'unité de contrôle M 980, le module de personnalisaton Mos PM 9080 et le système 90 qui combine l'unité de contrôle, le module de personnalisation et des adaptateurs. Ce dernier bénéficiera d'une réduction de prix de 22 %. Pro-Log est distribué en France par Yrel.

210 MINIS ET MICROS PAGE 33

Facruaurre |

se trouve replacé dans la catégorie «hors-concours» des matériels dédiés aux applications de haute dis- ponibilité. Ce n’est certainement pas un inconvénient, puisque Digital envisage sérieusement de faire la même chose en produisant une ver- sion dédoublée du 785 (mais elle n'est pas encore annoncée).

Pour revenir à la machine propre- ment dite, voici ses principaux traits marquants : des performances de 50 à 70 % supérieures à celles du 780, des configurations modulaires offrant le choix entre trois possibili- tés : un système de base, un système de type «cluster» (l'architecture dont nous avons déjà maintes fois parlé dans « minis et micros »), et un système complémentaire « cluster ».

Bien évidemment, toutes les appli- cations tournant sur les autres Vax et tous les périphériques proposés pour la série sont disponibles sur cette machine, selon le constructeur, qui se donne pour principe le respect de cette compatibilité.

En pratique, à quoi correspondent les caractéristiques citées ci-dessus ?

Le micro-ordinateur professionnel

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Pour toutes précisions :

PAGE 34 MINIS ET MICROS 210

Gestion des fichiers

séquenciels et relatifs et indexés multiclés

Système

Vax-11 Datatriève

: Interrogation LD TAPIQNES et édition

Accés à toutes Accés les données à distance

Vax-11 DMS

Base de données aux normes Codasyl 81

Vax/VMS

d'exploitation

Fig. 3 - l'insertion de RdB dans un environnement d'exploitation VMS.

D'abord à une nouvelle unité cen- trale chiffrée comme suit : cycle de 133 ns (contre 200 sur le 780) ; nou- veaux circuits Schottky ; mémoire cache de 32 K octets (4 fois celle du 780); le microcode en Ram; et enfin, la console mémoire se voit affecter une mémoire de 48 K octets (au lieu de 16 sur le 780).

Ensuite, à un nouvel accélérateur de virgule flottante, FPA 785, qui a une nouvelle technologie, semblable à celle de l'UC, est une option inté- grable dans celle-ci, et améliore les performances avec les nombres flot- tants. Une des grandes nouveautés, et certainement la plus intéressante pour les clients de Digital déjà pour- vus d'un 780 et désirant se moderni- ser sans refaire un investissement, somme toute, non négligeable, le constructeur propose un kit d’exten- sion du 11/780 vers le 785. Celui-ci se présente sous deux formes : un remplacement de l'unité centrale et de l'accélérateur de virgule flottante, ou un simple remplacement de l'UC.

Quant aux prix, ils sont en moyenne de 15 % supérieurs à ceux du 780 à configurations compara- bles, sachant l'amélioration des per- formances citée ci-haut. Par exem-

ple, un système possédant une unite centrale, 2 M octets de mémoire, un disque de 120 M octets, une bande 1 600 bpi, 8 lignes asynchones, la licence VMS et la console système, coûte 2,26 MFF. Par contre, le kit d'extension vaut 625 KFF. Compte tenu des coûts de base des systèmes, il ne serait pas étonnant que ce der- nier soit fort apprécié des clients du 780 ayant besoin d'un surplus de puissance.

La base de données RdB

Faite selon le modèle relationnel, cette base est munie d'un langage d'interrogation et de procédures de gestion, de mise à jour et de restruc- turation conviviales. Les relations y sont définies dynamiquement, et le constructeur considère son produit comme une succession de tableaux, donc, ayant une structure aisément compréhensible par un utilisateur.

Les premiers membres de cette catégorie, car Digital considère que l’« esprit de famille » est un élément primordial dans une philosophie informatique, sont RdB/VMS et RdB/ELN.

La première est à intégrer dans une architecture Vax en exploitation,

selon le schéma donné dans la figure 3. Pour un utilisateur, une seule pro- cédure (RDO) gère toutes ses opéra- tions, alors qu'il a plusieurs accès possibles à sa base et qu'il peut l'adapter à un environnement « clus- ter », s'il le désire. Son mode de dif- fusion est triple : tout d’abord dans un système de développement (où l'on écrit des programmes avec cet outil), elle vaut 72 900 FF, ensuite en système exécutable pour base de données locale et à distance (24 300 FF) et enfin, en système exé- cutable de base de données à dis- tance seulement (8 100 FF).

Par contre, RdB/ELN est destinée à un environnement VaxElan (voir le numéro 208 de « minis et micros »), dans une configuration temps réel, et est diffusée soit en système de déve- loppement sur un des matériels Vax consécutifs au 725 (72 090 FF)ouen mode machine cible (Vax 725, 730, 750) pour 10125FF et MicroVax (2 025 FF).

Violaine Prince

Sicob de printemps

Avec plus de 430 exposants et 50 000 visiteurs attendus, dont une majorité de professionnels, le Sicob de printemps, qui se tiendra du 14 au 19 mai au Cnit, est selon ses organi- sateurs le premier selon à rassembler sur une aussi grande échelle les fabricants et les importateurs d'ordi- nateurs, les éditeurs et les distribu- teurs de logiciels, les sociétés d'ingé- nierie informatique, les boutiques et les revendeurs spécialisés.

Parmi les innovations de ce Sicob, citons : 28 terminaux Minitel répartis sur l'ensemble de l'exposition pour choisir parmi les 3 500 produits pro- posés; un service d'information « Sicob Info » qui sera situé au qua- trième niveau de l'exposition.

Ce dernier accueillera sur douze stands 26 spécialistes indépendr -"-

MICROLINE SERIE 80

appartenant à des fédérations, des syndicats professionnels ou des asso- ciations représentatives des secteurs suivants : agriculture, santé, droit, commerce, collectivités locales, hôtellerie, expertise comptable, immobilier, transports, architecture, formation, PME-PMI.

Au cours d'entretiens de dix à vingt minutes, les visiteurs pourront recevoir des conseils gratuits sur l'informatisation de leur activité.

Du 14 au 17 mai, l'entrée se fera sur présentation d'une carte d'invita- tion ou paiement d’un droit d'entrée de 50 FF. Les 18 et 19 mai, l'exposi- tion sera ouverte au grand public (droit d'entrée 15FF). Les cartes d'invitation pourront également être utilisées pendant ces deux dernières journées.

Pour toute information supplé- mentaire s'adresser au Sicob, 4 et 6, place de Valois, 75001 Paris. Tél. : (1)261 52 42. #3

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référence 116 du service-lecteurs (page 111)

210 MINIS ET MICROS PAGE 35

Pour toutes précisions sur la société ou le produit présenté ci-dessus :

HE pad

[1 Les premiers produits Peachtree chez Logiciel PC : créée en novembre 1983, cette société détient les droits exclusifs d'édition et de distribution de Peachtree en Europe francophone. Ses premiers produits disponibles sont Peachpack (gestion de fichier, tableur, graphiques), Peachtext (traitement de texte commercialisé par IBM sur son PC, Peachcalc et Peachgraph.

Le SGBD « Multilog 2 » disponible sur Sharp et Zenith : suite aux accords signés avec Sharp et Zenith Data Systems,

« Multilog 2 » sera disponible sur les micro- ordinateurs de ces sociétés fonctionnant sous les systèmes d'exploitation CP/M et MS/Dos.

Saisie de données sur système CAO : il s'agit de Cad-Vantage, un produit fait par Hewlett-Packard pour son HP 3065, qui permet l'acquisition des données de test issues de systèmes de CAO commercialisés ou « maison ». Il simplifie en outre le partage des données entre systèmes CAO et systèmes de test. Il devrait être disponible prochainement.

[1 Ise-Cegos lance deux modules, intégrés à Knowledge-man : K Paint, gestionnaire d'écran pleine page et K Graph pour graphiques à haute définition en couleur font désormais partie de la bibliothèque K Man. Le premier est disponible sous PC Dos, MS/Dos et CP/M 86. Le deuxième tourne actuellement sur XT et nécessite le moniteur couleur IBM.

[] Microsoft et Digital Equipment signent un accord au terme duquel Digital acquerra les droits d'utilisation de tous les logiciels Microsoft qui seront développés, y compris les versions de MS/Dos. Cet accord porte sur plusieurs millions de dollars. Le matériel Digital concerné est le Rainbow. Par ailleurs, Microsoft annonce la francisation de son logiciel de traitement de texte Word.

[ Prunix, une version multiposte du Professional muni d’Unix : la société Cosmic, spécialisée dans les systèmes Unix et le langage annonce à son catalogue une configuration du Professional 300, multiposte, muni d'une version compatible Unix (Idris). Celle-ci nécessite 50 K octets de mémoire pour la partie résidante et 64 K octets par utilisateur. Il est fortement conseillé de prévoir un disque de 5 ou de 10 M octets. Le prix d'une configuration de ce type varie entre 61 et

100 KFF. En outre, Cosmic propose la transformation des Professional 300 déjà installés en machines multi-utilisateur.

Un serveur universitaire dédié à l'information scientifique et technique vient d'être créé à l'Isle d'Abeau. Il s'appelle le Sunist et il est doté d'un DPS3 fonctionnant sous Multics. Il est à la disposition de la communauté universitaire et de tous les organismes produisant de l'information scientifique et technique. Adresse : Sunist, service assistance utilisateurs, Chemin Saint-Hubert, L'Isle d'Abeau, B.P. 112, 38303 Bourgoin-Jallieu Cédex.

Amélioration de Cistexte : la Cisi annonce le lancement de Link 3827, pour l'impression de documents de haute qualité dans l'environnement de bureau, dans le cadre de son activité traitement de texte (Cistexte). Ce logiciel adapte aux imprimantes à laser Xerox 2700 les documents formatés par le logiciel de composition DCF (Script/VS) d'IBM. Il est aussi disponible sur Cisinet, le réseau de la Cisi, qui l'installe sur les ordinateurs de ses clients.

PAGE 36 MINIS ET MICROS 210

Un système temps réel distribué multiprocesseur sur cartes VME/68000

Philips vient de présenter le premier système temps réel distribué multiprocesseur implanté sur cartes VME : le sytème DRM. Ce logiciel peut gérer plusieurs unités centrales, contrôler l'exécution des programmes d'application et proposer une méthodologie pour construire des systèmes temps réel à intelligence répartie.

Outre ce système destiné aux ensembles complexes, Philips pro- pose le pSOS 68K pour les applica- tions simples. Ce dernier est un module compact indépendant de la configuration matérielle ; il assure la gestion des tâches et de la mémoire, la communication entre tâches, la synchronisation et la gestion de temps.

Un développement logiciel indépendant du matériel

DRM est donc conçu pour un système entièrement distribué. Dans un tel système, la charge est parta- gée par un ensemble d'éléments rela- tivement indépendants. Chacun de ces derniers comprend un proces- seur, une mémoire et des équipe- ments périphériques locaux ou par- tagés ; la communication entre les éléments se fait sous forme de don- nées ou d'instructions.

DRM assure le test total du logiciel d'application (voir figure ci-contre) et cela avant de choisir la configuration finale. Le choix du réseau (bus, anneau, étoile) et du nombre de processeurs peut être fait à la fin du développement logiciel.

Cette indépendance est obtenue par l'utilisation de deux concepts de base: le Hama (pour Hardware Machine) qui prend en compte le matériel et distribue l'intelligence ; le Soma (pour Software Machine) constitué par plusieurs tâches séquentielles communiquant entre elles par des « boîtes aux lettres ».

La distribution de ces derniers (en cas de panne d'un Hama, les Soma sont répartis vers les Hama restants) procure une grande souplesse et assure une utilisation optimale du matériel.

DRM comprend un système d'exploitation local assumant les fonctions de communication, de séquencement des tâches, de traite- ment des interruptions et de gestion

système

Spécifications détaillées

Réalisation

Test logiciel

Intégration système

Matériel e— performances prévues architecture réseau définition du système

La méthodologie de construction d'un système distribué avec DRM

de temps et un système d'exploita- tion décentralisé basé sur le principe des Soma.

Le système développé par Philips est implanté sur cartes VME/68000 et utilise le langage C. Les applica- tions peuvent être développées sur PMDS Il/Unix (système de développe- ment propre à Philips), Vax/VMS ou VMEbus/Unix.

La première version, disponible en août 1984, aura pour système de développement VMS sur Vax-11 et coûtera sur le marché OEM 250 KFF. La seconde version, quant à elle, sera proposée en octobre de la même année et tournera sur PMDS II sous Unix V7.

Hervé Dornic

Pour son dixième anniversaire, Secapa confirme son orientation vers le graphique et le traitement d’images

« Dans les années à venir, nous serons de plus en plus amenés à mélanger les images réelles et synthétiques. Secapa se doit d'avoir la maîtrise des techniques qui le permettront. » Célébrant le dixième anniversaire de la société qu'il a fondée, Pierre Bessolo a, en quelque sorte, tracé ainsi ses objectifs pour la prochaine décennie.

Ce n'est qu'en 1979/1980 que marché des périphériques adaptés

Secapa a résolument opté pour le métier de constructeur de terminaux alphanumériques et, surtout, graphi- ques. Dans un premier temps, la société s'est en effet consacrée à l'ingénierie informatique en milieu industriel. «On s'est rapidement aperçu qu'il manquait alors sur le

aux environnements durs tels que l'industrie chimique, la sidérurgie ou l'agro-alimentaire », raconte Pierre Bessolo.

Sa « première approche du graphi- que », c'est en 1979 qu'elle la réalise en collaborant avec le Collège de France à un projet de processeur gra-

D SOCIÉTÉS DE

[1 Distribution : Beauvais-Matic commercialise les micro-ordinateurs de Memotech ; accord de distribution Métrologie-Symbolics pour des machines Lisp ; Eurotechnica va distribuer les terminaux de Visual Technology ; deux nouvelles représentations pour ADM Electronique les disques Winchester de Micro Memory Systems et les programmateurs Elan Digital ; Azur Technology a été choisi pour commercialiser les cartes et interfaces pour Apple d'Orange Micro ; Euradix distribue les imprimantes Genicom.

[] Changement d'adresses : KA, 14, rue Magellan, 75008 Paris, tél. : 723 72 00 ; Multilog, 212, avenue Paul Doumer, 92500 Rueil Malmaison, tél. : 055 18 01 ; Mai Normandie, Le Bretagne, 57, avenue de Bretagne, 76100 Rouen-Saint-Sever, tél. : (35) 63 26 00 ; nouveau numéro de téléphone pour RTC : 338 80 00 ; Siliconix, Centre commercial de l'Echat, place de l'Europe, 94019 Créteil Cedex.

L] Création de l'Association française pour la micro-informatique compatible, regroupant des éditeurs de logiciels, des fabricants de matériels périphériques, des distributeurs, des concepteurs de systèmes, des éditeurs d'ouvrages pour utilisateurs de micros, des sociétés de formation. Elle est présidée par Truong Trong Thi, fondateur de R2E. Son adresse provisoire : 47 bis, rue du Rocher, 75008 Paris.

= © œ © © 3 E E S O u Z < © œ <

“Turbo”, cela signifie puissance, vitesse et | efficacité accrues. C'est ce que proposent la Série IV et son 12 ICE pour le développement des micros 8086, 8088, 80186, 80188 et 80286 d'INTEL. Et pour bien piloter un “Turbo”, seul un | spécialiste tel que JERMYN peut vous conduire | en toute confiance.

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: référence 117 du service-lecteurs (page 111)

210 MINIS ET MICROS PAGE 37

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NOTÉ POUR VOUS EE ACTUALITE

[} IBM lance une version

« compacte » de son 36. Etudié pour le marché des petites entreprises (sous sa forme précédente, il n'atteint que dans le « haut de gamme »), le nouveau modèle 36 compact possède des capacités de communications en réseau local, entre autres avec des PC et avec l'unité de contrôle à distance IBM 5294. Il est disponible en quatre modèles avec une mémoire cnetrale standard de 128 K octets (allant jusqu'à 512 K octets). On peut y connecter six postes de travail (imprimantes comprises) sans modification. Son prix de vente avoisine 200 KFF.

[] Computervision lance une unité de production à Nancy. Le constructeur spécialisé dans la CFAO vient de lancer, par l'intermédiaire de sa filiale française, Computervision Industries SA, une unité de production et de recherches dans la région de Nancy.

[] Étude. IDC France annonce la disponibilité d'une étude portant le titre de

« Telesoftware : opportunities and initiatives » traitant le concept de télédistribution, qui suscite un intérêt croissant de la part de l'industrie de la communication.

[] Zilog et Hewlett-Packard viennent d'annoncer un accord de coopération concer- nant la famille Z800 de Zilog qui permettra à Hewlett-Packard de supporter ces microprocesseurs sur son système de développement HP 64000.

AVIS

phique intégré sur une puce. Cette collaboration se concrétise d'abord sous la forme d'un processeur câblé puis sous celle de la réalisation, avec l'aide du groupe Thomson, d'un cir- cuit intégré « permettant d'arriver à un coût acceptable ».

Courant 1980, Secapa transforme ses structures et, de société d'ingé- nierie, devient entreprise industrielle avec une politique de produits. La commercialisation de ses premiers terminaux graphiques débute en 1981.

Forte aujourd'hui d'une cinquan- taine de personnes, faisant état d’un chiffre d'affaires de 29 MFF pour 1983 (dont 1 490 réalisés à l'export) qui devrait doubler cette année, Secapa apparaît ainsi comme le seul constructeur français (en dépit de la présence sur ce créneau de CSEE, Gixi et autre Numelec) offrant une gamme complète de terminaux alphanumériques et graphiques, monochrome et couleur, destinée à une grande variété d'applications (cf. encadré ci-contre).

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réf. 119 du service-lecteurs (p. 111)

LA GAMME SECAPA

1. Terminaux alpha- numériques

* Modèle 432 (monochrome).

* Modèle 452 (huit couleurs). Permettent de visualiser sur écran 15 pouces 24x80 ou 28 x 132 caractères ; compatibi- lité VT 52, VT 100, Hazeltine, TVI et ADDS.

2. Terminaux graphiques bas de gamme

*Modèle 741: monochrome, écran 15 pouces, définition de 512 x 512 points ; prix version de base : 19 000 FF.

* Modèle 850 : huit parmi 256 couleurs, écran 20 pouces, défini- tion de 512 x 256 points ; prix : 36 000 FF.

Compatibilité Tektronix 40xx.

3. Terminaux alphanu- mériques et graphiques

* Modèle 770: monochrome, écran 15 pouces, définition de 640x480 points; prix: 22 000 FF.

* Modèle 970: monochrome, écran 20 pouces, définition de 640x480 points; prix: 36 000 FF.

* Modèle 550 : 8, 16 ou 256 cou- leurs parmi 4 096 nuances, écran 15 pouces, définition de 640%X280 ponts: prix: 38 000 FF.

* Modèle 870 : 8, 16 ou 256 cou- leurs parmi 4 096 nuances, écran 20 pouces, définition 640 x 280 points ; prix : 49 000 FF. Compatibilité VT 52, VT 100 et Tektronix 40xx.

4. Terminaux alphanu- mériques et graphiques haut de gamme

* Modèle 1020: monochrome, écran 20 pouces, définition de 1024Xx1024, 2 ou 4 plans mémoire indépendants; prix: 60 000 FF.

* Modèle 1096 : 8 ou 16 couleurs parmi 4 096 nuances, écran 20 pouces, définition 1 024 x 780 points ; prix : 112 000 FF. Compatibilité Ansi X3-X64 et Tektronix 40xx.

Envisageant un doublement de son capital (actuellement 1,2 MFF) pour les prochains mois et une crois- sance de 35 à 50 % l'an au cours des trois prochaines années. investissant à peu près 10% de son chiffre d'affaires annuel en recherche et développement de produits nou- veaux, Secapa vient de confirmer, à l'occasion de son dixième anniver- saire, son orientation vers la concep- tion de terminaux graphiques haut de gamme et vers celle de systèmes de traitement d'images.

En particulier, elle prévoit d'annoncer (fin 1984, début 1985) de nouveaux terminaux graphiques dont la définition ira au-delà de 1 024 x 1 024 pixels ; ces terminaux intelligents seront capables de sup- porter la quasi intégralité des fonc- tions graphiques et laisseront à l'ordinateur hôte la fonction de machine base de données. Le « sens de l’histoire » de la CAO donc.

Par ailleurs, en collaboration avec le groupe de recherche de photoni- que appliquée de l'ENS de Physique de Strasbourg, la société développe actuellement le système Icothèque de traitement d'images dont l'intro- duction officielle sur le marché devrait être annoncée à la fin de cette année.

De même, le système de CAO Conceptor développé avec l'aide au plan des logiciels de l'Adepa, sera complété par des modules de schématique, d'électronique, d'archi- tecture et d'ingénierie, type calcul de structures.

Enfin, Secapa pourrait annoncer dans les semaines à venir la création, dans la banlieue de Boston ou celle d'Austin, d'une filiale en « joint ven- ture » avec un partenaire américain. Cette dernière serait chargée non seulement de commercialiser mais aussi de concevoir et de fabriquer des produits nouveaux capables de s'imposer sur les marchés du Nou- veau Continent.

G.sS.

Pour communiquer avec

minis-micros

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Semaine de l’image électronique

Biarritz sera le théâtre de «la semaine internationale de l'image électronique » qui se déroulera du 21 au 25 mai 1984. Cette manifestation est organisée par le Cesta (Centre d'Etudes des Systèmes et des Tech- nologies Avancées), en collaboration avec le Gretsi (Groupement pour le Traitement du Signal), et tourne autour de deux points forts : un col- loque scientifique et un forum.

Le thème retenu pour le colloque, «traitement, synthèse, technologie et applications de l’image électroni- que», sera traité au cours de communications présentées par des laboratoires industriels et des équi- pes universitaires. Les principaux sujets sont la synthèse d'images, la robotique, le traitement bidimen-

sionnel, la reconnaissance de formes et l'architecture des processeurs.

Le forum est organisé en conférences, débats, ateliers et expo- sition. Les conférences et débats trai- teront différents thèmes dans les domaines suivants : télécommunica- tions, images interactives, édition électronique, robotique, CAO.

Des ateliers sont prévus notam- ment pour la synthèse d'image et la simulation, l'esthétique industrielle. Ils comprendront des cours théori- ques, des démonstrations approfon- dies, des séances de manipulations et des séminaires débats de synthèse.

L'exposition recevra mille cinq cents exposants français et étrangers qui présenteront leurs réalisations, projets et matériels.

Pour obtenir le programme détaillé et autres renseignements, adressez-vous au Cesta, 1, rue Des- cartes, 75005 Paris. Tél.: (1) 634 32 98. F1

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210 MINIS ET MICROS PAGE 39

D ACTUALITE

Un véritable portable chez Epson avec le PX 8

Epson va présenter prochaine- ment (en principe à Micro Expo) son modèle portable baptisé PX 8 qui, dans le même volume que le HX 20, comportera toutes les fonctionnali- tés d'un véritable micro-ordinateur individuel.

Brièvement, les caractéristiques du PX 8, s'énoncent comme suit : microprocesseur Z 80 tournant à 2,4 MHz en technologie C-Mos avec pro- cesseur esclave 6301 ; 64 K octets de mémoire qui peut être doublée grâce

à une extension en coffret ; système.

d'exploitation résidant en Rom 32K octets ; clavier Ascii à 72 touches (français, allemand, britannique, etc.) ; affichage par cristaux liquides (huit lignes de quatre-vingt caractè- res ou définition de 480x64 en mode graphique); mémoire de masse par microcassette ; interfaces série, RS 232, code à barres, etc. ;

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Le PX 8, modèle portable de Epson

alimentation par batterie rechargea- ble (autonomie 10 h environ).

Le PX8 est compatible avec le QX 10 dont il peut être un terminal intelligent, et pourra être environné de diverses options : unité de dis- quette de 3,5 ou 5,25 pouces, cou- pleur accoustique, lecteur de code à barres, imprimantes (notamment un petit modèle thermique 40 colon-

_nes).

Il sera en principe fourni avec divers logiciels résidant en Rom, enfichables à l'arrière du micro (emplacement pour deux boîtiers), et

qui supporteront CP/M, Basic et divers utilitaires ainsi que des pro- grammes d'application du genre trai- tement de texte, tableurs, etc.

C'est naturellement Technology Resources qui diffusera le PX 8 en France, au travers de distributeurs et de boutiques pour le grand public, et directement pour les grands comp- tes et les gros utilisateurs. Au moment nous écrivons, le prix du PX 8 n'est pas encore définitivement fixé, mais on peut penser qu'il se situera aux alentours de 9 à 10 KFF dans la version de base. [|

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210 MINIS ET MICROS PAGE 41

: réf. 123 du service-lecteurs (p. 111)

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D ACTUALITE)

Les circuits programmables de Harris

Harris a introduit des circuits pro- grammables par fusible sous le nom générique de HPL : Harris Program- mable Logic. Sous ce nom on trouve deux types d'organisation : des struc- tures de type Pal avec un réseau ET programmable et un réseau fixe, des structures de type IFL avec deux réseaux ET ou programmables. Harris reprend certains des circuits existant déjà sur le marché (certains Pal de MMI, un IFL de Signetics) et propose également des structures qui lui sont propres.

Le tableau ci-contre énumère les circuits HPL. On note que la plupart des architectures sont du type Pal, les exceptions étant un FPLA 77153, équivalant à l'IFL 82S153 de Signe- tics (circuit à 20 broches, fonction- nellement compatible avec les Pal combinatoires) et le circuit HPL 77061 à structure dite FPAD (Field Programmable Address Decoder) propre à Harris.

Dans les circuits programmables combinatoires, Harris propose des versions dérivées des fonctions du marché. Ainsi, le 16H8 a la structure du 16L8 mais avec un circuit non inverseur en sortie. Le 16P8 corres- pond au 16L8 avec une porte exclusif pour offrir une polarité pro- grammable de la fonction de sortie.

Dans le courant de 1984, Harris fournira des versions À des 16L8, 16H8 et 16P8, des versions A des cir- cuits Pal séquentiels classiques (16R4, R6, RB), une version B de ces mêmes circuits séquentiels et combi- natoires fonctionnant avec une fré- quence d'horloge de 47 MHz, avec un temps de commutation de 15 ns, ce qui correspondra aux circuits les plus rapides dans cette catégorie.

La programmation des circuits HPL se fait avec deux tensions : V«p (tension d'alimentation pendant la programmation) et Vr (tension de sortie forcée) de 8,5 V et 16,5 V res- pectivement, tensions plus basses que celles habituellement utilisées. De plus, les entrées et sorties servant à l'adressage des fusibles ne reçoi-

PAGE 42 MINIS ET MICROS 210

Produit

HPL DHPL7nss |

HPL 77209 HPL 77215 HPL 77216

HPL 77209 A HPL 77215 A HPL 77216 A

HPL 77209 B HPL 77215 B HPL 77216 B

HPL 77210 A HPL 77211 A HPL 77212 A

HPL 77210 B HPL 77211 B HPL 77212B

HPL 77317

HPL 77318 16 HD8

* 16 LE8 * 16 HE8

* Architecture propre à Harris.

disponible

disponible

courant 1984

courant 1984

courant 1984

courant 1984

disponible

disponible

courant 1984

Circuits programmables proposés par Harris

vent plus que des niveaux TTL et plus aucune tension élevée comme cela se pratique couramment. Selon Harris, le fait de réduire l’utilisation de tensions élevées accroît la sécu- rité de fonctionnement du circuit.

Harris a également apporté un soin particulier pour augmenter le rende- ment final des composants après programmation. Pour Harris, les cir- cuits programmables introduits avant les siens, qu'il appelle de pre- mière génération, souffrent d'insuffi- sances dans la testabilité : difficulté de mesurer tous les paramètres élec- triques au moment de la fabrication, impossibilité de tester les chemins logiques dans le circuit avant la pro- grammation. De la sorte, le rende- ment global d'un circuit programma- ble est le produit du rendement de programmation (fusibles program- més correctement ou non) par le ren- dement fonctionnel (fonctions logi- ques correctement assurées ou non).

Pour les Prom ou les circuits pro- grammables de première génération, on ne connaît que le rendement de programmation (il suffit, d'ailleurs, pour les Prom).

En introduisant les circuits pro- grammables dits de deuxième géné- ration, Harris réalise le test fonction- nel (fonctions logiques) et paramétri- que dans les circuits encapsulés et non encore programmés. Les circuits possédent trois modes de fonction- nement : mode test (paramétrique et fonctionnel), mode programmation et mode fonctionnel (fonctionne- ment normal). Cela permet d'éviter de fournir des circuits qui passent correctement le test après program- mation, mais qui ne fonctionnent pas une fois montés sur la carte, des défauts dans les chemins logiques ou sur les valeurs des paramètres n'ayant pu être testés au moment de la programmation.

Le dispositif permettant le test fonctionnel et paramétrique est appelé Vocal (Verification of On Chip Array Logic). Il est incorporé à tous les produits programmables de Har- ris, qu'ils aient une structure de Pal, d'IFL ou une structure propre à Har- ris.

Jean-Michel Bernard

Quelques structures de circuits programmables HPL

2 sorties

2 sorties

10 entrées

fusibles

6 entrées/

6 entrées/ : ® sorties

É 6 entré sorties sue

sorties

77215/16 H 8 77216/16 P 8

77209/16 L 8

2 sorties

> 2 sorties 8

6 entrées/ sorties

10 entrées

fusibles 6 entrées/

sorties

77317/16 LD 8 77318/16 HD 8

Fusible anti-aléa

4 sorties

11 entrées

77061 : décodeur d'adresse

fusibl usibles programmable

1 entrée ou sélection boîtier

6 entrées/sorties

210 MINIS ET MICROS PAGE 43

EN DIRECT DES USA

Des prédiffusés C-Mos à grille de 2, annoncés chez Fairchild

La division prédiffusés de Fairchild a rejoint le groupe des « gros » fabricants de prédiffusés C-Mos avec l'annonce d'une famille de réseaux élaborés à partir du procédé à 2y. Avec un nombre équivalent de portes, variant de 500 à 6 000, la nouvelle série FGC aurait des performances de 60 % supérieures à celles des réseaux à 3y, et réduirait la taille de la matrice de 30 %. Grâce à leurs cellules plus performantes, au routage amélioré et à la conception différente des E/S, ces réseaux sont plus rentables ; le modèle à 6 000 portes pouvant ainsi se mesurer aux réseaux de 8 000 portes actuellement

disponibles sur le marché.

La nouvelle technologie « Isopla- nar » C-Mos à grilles de 2u, qui vient de sortir des laboratoires de recher- che de Fairchild, place la société en tête des meilleures performances de rapidité pour les réseaux C-Mos.

Le procédé Fairchild

Le procédé se fonde sur une litho- graphie plus élaborée (grilles d'une épaisseur réelle de 1,3). On obtient, en fonctionnement normal, des temps de propagation entre portes inférieurs à 2 ns et des fréquences d'horloge de 50 MHz. Les temps de propagation, pour les modèles à usage industriel, sont de 2,5 ns et de 3,5 ns pour les modèles à usage mili- taire.

La série comporte des puces dont le nombre de portes équivalentes peut être de 540, 1 242, 2 592, 4 020 et 6 000. Le nombre total de broches d'entrée et sortie varie entre 40 et 161. De plus, les E/S sont réparties des deux côtés de la matrice. Le schéma de répartition consiste en la répétition d'un motif constitué par deux broches d'E/S puis une broche d'entrée. Les cellules d'E/S peuvent être connectées à l'intérieur afin de jouer le rôle de fonction d'entrée, de sortie ou de transcepteur. D'après Mike Hollenbaugh, directeur commercial de Fairchild, ce principe de répartition réduit la longueur des signaux à l'intérieur du boîtier et per- met, dans de nombreux cas, l'utilisa- tion de plus petits boîtiers. On obtient également une amélioration

PAGE 44 MINIS ET MICROS 210

des possibilités de routage et un nombre plus important d'E/S pour un nombre donné de portes.

Le procédé C-Mos à puits P utilise deux couches métalliques, ce qui éli- mine les chemins d'interconnexion de polysilicium à résistance élevée et réduit les temps d'interconnexion. Le polysilicium est utilisé uniquement pour les portes.

La topologie des réseaux comporte des différences importan- tes : les cellules sont composées de six transistors contre quatre habi- tuellement. Il existe de nouvelles possibilités de test incorporées. De plus, on peut obtenir des tampons d'E/S à sortie unique, push-pull, à trois états, ou des transcepteurs en programmant leurs masques, et cela en utilisant les portes de la cellule d'E/S, sans faire appel à celles du réseau principal. La configuration des entrées peut être réalisée pour un interfaçage C-Mos ou TTL ou avec des triggers de Schmitt TTL.

Les cellules de portes possèdent deux couches distinctes de trois tran- sistors chacune (canal N pour l'une et canal P pour l’autre). Chaque cel- lule offre 11 x 18 possibilités de rou- tage sans que les pistes se touchent. Cela augmente donc les possibilités d'utilisation des cellules.

Le test du réseau

Trois broches sont dédiées au test et assurent le contrôle des trois types de test. Dans le mode « test du tam-

pon de sortie », toutes les sorties peuvent être forcées à l'une des conditions trois états et les tests de paramètres externes peuvent être menés. Avec le mode « test fonction- nel DC », l'utilisateur peut observer le fonctionnement de sa logique combinatoire sur la puce.

Ce mode permet également le test de type LSSD (Level Sensing Scan Design), breveté et mis au point par IBM dans les années 70. C'est un moyen de tester la logique séquen- tielle d'un système. Fairchild peut l'utiliser grâce aux accords conclus avec IBM. D'autres fabricants de réseaux, comme LSI Logic exploitent le même genre de programme de test, ils sont cependant suffisam- ment différents pour ne pas empiéter sur les brevets d'IBM. D'autres encore, comme Burroughs et STC, utilisent également le procédé LSSD depuis une dizaine d'années afin de tester les ordinateurs aussi bien au niveau du sous-système que du cir- cuit.

Le procédé LSSD exige que toutes les bascules du réseau programmé soient interconnectées pour former un long registre à décalage. Les signaux de test suivent ce chemin. Lorsqu'une configuration de bits en série est décalée à l'intérieur de son registre, elle doit également y appa- raître au bout, ce qui indique le bon fonctionnement des bascules. Hollabaugh précise que, dans la tech- nique Fairchild, les circuits séquen- tiels réagissent au niveau des signaux et non sur les fronts mon- tants ou descendants.

Pour les modèles possédant un nombre plus restreint de bascules, il est possible de les remettre toutes à zéro et de tester la logique à travers de courtes séquences de données sans utiliser la technique LSSD.

Pour vérifier que le circuit est bien conforme aux spécifications de vitesse requises, on utilise un oscilla- teur en anneau incorporé. La broche de test « AC » actionne cet oscilla- teur dont la sortie n'est pas raccor- dée vers l'extérieur moins que le client ne le demande expressément).

Des cellules d’E/S complètes

Le fait d'avoir toutes les portes nécessaires à la réalisation d'un transcepteur dans une cellule d'E/S

—————— po

est important dans la gestion du nombre de portes. Hollabaugh cite l'exemple simple d'un client qui avait besoin de 46 entrées (26 en C-Mos avec résistance de tirage et 20 de type TTL), 16 sorties à trois états et 15 sorties normales, plus 16 trans- cepteurs. Un tel schéma demande au total 93 entrées et sorties ; il peut être réalisé sans utiliser les portes du réseau principal. Les cellules d'E/S d'autres constructeurs de réseaux ne comportant pas de portes de commande, impliqueraient l'utilisa- tion de 332 portes du réseau princi- pal pour implanter ces 93 fonctions d'E/S, ce qui représente une part importante du circuit que le client essaie de mettre au point.

Les comparaisons peuvent encore être pires lorsque des courants de sortie supérieurs à 2 mA sont néces- saires. La charge minimale des sor- ties des modèles Fairchild est de 4 mA alors que celle de la plupart des modèles concurrents est de 2 mA. Dans la plupart des réseaux prédiffusés, les sorties peuvent être montées en parallèle ; dans ceux de Fairchild on a besoin d'un nombre plus restreint de plages de sortie pour obtenir une sortie à courant élevé.

Mise au point des réseaux

L'aide à la conception des séries FGC s'appuie sur Faircad, système qui soutient toutes les activités de conception, depuis le schéma jusqu'au routage et à la configura- tion physique. Faircad est disponible par l'intermédiaire des centres de conception de la société. Jusqu'à une utilisation de 90 % des cellules, Hollabaugh évalue la possibilité de routage automatique des séries FGC à 100 %. Le routage LSSD pour le test des circuits séquentiels est éga- lement réalisé automatiquement par Faircad.

Actuellement, les nouveaux réseaux peuvent être réalisés sur des postes de travail de Mentor Graphics, de Daisy Systems et de Silvar-Lisco. À cette liste, viendra bientôt s’'ajou- ter Valid Logic ainsi que d'autres constructeurs, dans le courant de l'année. Les postes de travail peuvent être utilisés pour l'acquisition de schémas et la simulation logique, mais l'automatisation de l'implanta- tion des fonctions et du routage des

interconnexions doit être effectuée sur des ordinateurs Fairchild avec le logiciel Faircad. La base de données élaborée sur les postes de travail est directement utilisable par Faircad. De plus, le client peut intervenir à tout moment au cours du processus de conception compris entre la mise au point des schémas et la configura- tion physique finale.

Fairchild négocie actuellement au moins deux accords de seconde source pour ces nouveaux réseaux C-Mos, l'annonce devant en être faite prochainement.

Des échantillons du FGC 0500 et du FGC 2400 sont déjà disponibles ; ceux des FGC 6000 le seront en juin et ceux des FGC 1200 et 4000 au cours du troisième trimestre. Le coût définitif d'ingénierie du FGC 0500 démarre à 15 000 dollars (plus le temps d'utilisation de l'unité cen- trale). D'après Hollabaugh, le prix à l'unité d'un modèle sous boîtier plas- tique Dip à 40 broches varie de deux cents par porte pour les faibles quan- tités, à moins d'un cent par porte pour les grosses quantités.

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PAGE 54 MINIS ET MICROS 210

LOGICIEL

LSE : un langage interactif ayant des attributs de système d'exploitation

Vi une description plus précise du langage LSE pour lequel nous avions fait une introduction sommaire dans le numéro 193 de « minis et micros ». L'article détaille l'état-de-l'art en matière d'implantation du langage et d'évolution des modules qui le constituent. Gestion des fichiers, extension graphique, possibilités diverses sont ici exposées pour mieux faire connaître ce langage d'inspiration française.

Dans le début des années 1970 com- mençait l'expérience (baptisée depuis «expérience des cinquante-huit lycées ») d'introduction de l'informati- que comme moyen pédagogique. La nécessité du choix d'un langage s'était alors imposée. Aucun des langages existants ne remplissait les conditions souhaitées, en particulier celle d'être à syntaxe française. Il fut donc décidé de spécifier un nouveau langage.

Ce travail fut confié au professeur Hebenstreit de l'École Supérieure d'Électricité qui en réalisa une implantation sur le Mitra 15. Une autre fut faite parallèlement sur le T 1600, ces deux machines ayant été choisies pour équiper les lycées expérimen- taux. Ce fut la naissance du LSE.

Quelque dix ans plus tard, le minis- tère de l'Éducation décida la générali- sation de l'expérience précédente : opération connue en son temps sous l'appellation «opération 10 000 micros ». On conserva alors le LSE comme langage support des logiciels pédagogiques.

Une norme

Pour minimiser les problèmes de portabilité, le ministère de l'Education a demandé à l’Afnor de constituer un groupe de travail chargé de mettre au point une norme du langage LSE. Ce travail a abouti en juillet 1982 à la réa- lisation d'une norme, actuellement en cours de publication dans la série « Normes et Techniques », dont le sta- tut expérimental préserve les évolu- tions nécessaires.

Cette dernière reprend la définition initiale du LSE en augmentant certai- nes des fonctionnalités (tableaux de chaînes, tableaux de plus de deux dimensions, variables logiques, ges- tion des entrées-sorties, etc.).

Une implantation en a été réalisée sur les matériels utilisés dans les éta- blissements d'enseignement : Loga- bax LX 529, R2E 8022, Léanord Sil'Z 3

qui sont construits autour d'un Z 80,

ainsi que sur le Goupil 3 de SMT. Une autre est en voie d'achèvement sur le TO7 de Thomson, construit autour d'un 6809. Compte tenu de la taille de ces machines, certaines fonctionnali- tés de la norme n'ont pu être implan- tées. D'autres machines à base d'Intel 8088 l'auront prochainement.

Les paragraphes suivants décrivent succintement les possibilités du LSE prévues dans la norme (en précisant celles qui ne sont pas implantées sur les versions 8 bits), les fonctionnalités d'une extension graphique ainsi que l'usage des procédures binaires et leurs outils de mise au point. Précisons que ces deux derniers points, qui apparaissent comme des extensions par rapport à la norme, sont à ce jour opérationnels.

Un langage interactif puissant

Le terme « langage » est mal adapté au LSE qui, dès les premières ver- sions, a été pensé comme système autonome complet. Il] permettait, sur les minis, le travail multi-utilisateur en temps partagé : jusqu'à seize postes

avec partage de ressources communes (disque).

Les versions sur micro-ordinateur fonctionnent actuellement en poste autonome, mais les principales commandes ont cependant été conservées.

L'évolution des matériels prévoit la gestion de ressources communes à partir de postes autonomes. Les com- mandes et instructions nécessaires d'allocation, désallocation de res- source sont comprises dans la norme. Un système d'identification d'utilisa- teur et de groupe d'utilisateurs assorti de protections permet une certaine sûreté d'exploitation.

Le langage proprement dit est inter- prété, mais à partir d'un code interne généré à la saisie du programme. Cela présente plusieurs avantages : la cor- rection syntaxique est vérifiée dès la saisie ; un mini-éditeur facilite les cor- rections ; l'interprétation est accélé- rée, le code interne étant en format post-fixé. Le LSE possède bien sûr un décompilateur permettant de générer un code source à partir du code interne.

Les exécutions en pas à pas, la pos- sibilité de poser des points d'arrêt, de connaître et de modifier en mode immédiat les variables d'un pro- gramme interrompu, donnent au LSE un système de mise au point souple. Ce langage est dit « à structure de ligne » (250 caractères au maximum) repérées par un numéro (1 à 32 000). Les traditionnelles instructions de saut (aller en), de condition (si - alors - sinon - avec sinon optionnel), de ges- tion de boucle à compte (faire jusqua) ou à test d'arrêt (faire tant que) sont bien sûr présentes.

La possibilité d'appel de sous- programme ou de fonctions définies par l'utilisateur avec passage de para- mètre existe. L'appel s'opère par nom.

Le passage de paramètre se fait par valeur ou par adresse et l'utilisation de variables locales ou globales est possi- ble. Ces possibilités permettent l'écri-

210 MINIS ET MICROS PAGE 55

LOGICIEL

ture de procédures récurrentes (*). Il est même possible de passer en para- mètre de procédure un nom de procé- dure. L'ensemble de ces possibilités met en évidence le fait qu'il est facile, en LSE, d'écrire un programme convenablement structuré.

Il faut ajouter que les procédures n'ont pas l'obligation de résider dans le module qui les appelle. Le système les charge alors, à partir du disque, procurant à LSE un mode de recou- vrement très puissant.

S'il est vrai qu'avec les actuels lec- teurs de disques souples cette pro- grammation est pénalisante en temps d'exécution, l'avénement des disques rigides redonnera à cette possibilité tout son intérêt.

LSE dispose pour les objets manipu- lés des types classiques : nombre, chaîne de caractères, logique. Il est à noter que le système de gestion dyna- mique de mémoire permet de n'avoir pas à fixer une dimension aux chaînes. Un quatrième type, non implanté actuellement, est prévu par la norme (nombre étendu). Il permettra de tra- vailler sur des nombres avec une pré- cision relative ou absolue fixée à l'exé- cution. Chacun de ces types est orga- nisable en donnée structurée (tableau) pouvant atteindre dix dimensions.

Les fonctions de conversion d'un type à l'autre sont disponibles.

Les variables numériques et logi- ques admettent les opérations et fonc- tions classiques d'un langage évolué. La richesse des fonctions de chaînes de caractères en rendent l'usage très agréable.

Originalités et innovations

Une des particularités de LSE réside en son système de gestion de fichiers de données. Ceux-ci sont partagés en enregistrements qui sont l'image, au moment de la création, de la variable qui y est rangée. Le système se charge de la création au catalogue et de la réservation de l'espace disque, ainsi que des vérifications d'autorisation nécessaires. Un paramètre compte- rendu permet éventuellement de trai-

(*) NDLR. Terme à préférer à « récursives » qui est un anglicisme bon teint.

PAGE 56 MINIS ET MICROS 210

LE

VOUS PARLEZ

LSE ?

ter les anomalies possibles à l'exécu- tion.

Certains de ces fichiers ont un statut temporaire. Ils sont détruits par le système en fin de session. Cela évite d'encombrer les disques par des fichiers de travail sans avoir à s'en préoccuper.

De la même manière qu'un enregis- trement est créé par une seule instruc- tion, on récupère ses données par une seule instruction, la variable « char- gée » prenant le type et la valeur de la variable qui avait été rangée.

Dessin de Eric Berthier extrait de : l'Ordinateur Individuel 44.

Une instruction et une commande permettent enfin la suppression de tout ou partie d'un fichier, l'espace disque étant alors récupéré.

Pour terminer ce rapide descriptif du langage, citons les autres instruc- tions d'entrées-sorties (lire afficher) qui sont disponibles avec les facilités de mise en page classiques. Une de leurs particularités réside dans le fait qu'elles s'effectuent par l'intermé- diaire de voies logiques qui peuvent être affectées, par commande ou par instruction, à l'une des voies physi-

ques disponibles sur le matériel écran- clavier, imprimante, V24 ou même fichier.

Affecter en sortie la voie logique 0, normalemert utilisée par le système, au fichier de nom Toto par exemple, et demander la liste du programme cou- rant (commande lister permet de récu- pérer le code source du programme courant dans le fichier Toto). En revanche, si cette voie logique est affectée au canal V24, la même mani- pulation envoie les caractères générés sur ce canal de communication, qui peut être connecté à un autre micro. Par ailleurs, si on a affecté, sur ce micro, en entrée, la voie logique 0 au canal V24, on y récupère le pro- gramme listé. De manière analogue, des programmes permettent l'échange de fichiers de données.

Une extension graphique (*)

Les matériels ayant acquis des compétences graphiques, il importait que le LSE permette leur mise en œuvre. Une extension graphique du langage a donc été définie et implan- tée. Nul doute qu'après quelque expé- rience, elle fasse l'objet d'une norma- lisation.

Plutôt que de se limiter à fournir à l'utilisateur quelques primitives per- mettant le tracé sur l'écran des figures qu'il souhaite, le LSE graphique intro- duit de nouveaux types de variables sur lesquels agissent des opérateurs de transformation géométrique. Deux types graphiques ont ainsi été intro- duits dont les particularités seront décrites plus loin : la forme et la page logique.

Le graphique LSE est un graphique à deux dimensions ; c'est-à-dire que les objets manipulés sont représenta- bles sur un plan. C'est un graphique « fil de fer » : seul le contour des sur- faces y est représenté, chaque ligne étant approchée par une ligne brisée dont on décrit les sommets par leurs coordonnées. Il y a lieu de remarquer cependant que, certains opérateurs ayant un effet de loupe, il ne faudra pas s'étonner que la représentation d'une courbe (arc de cercle par exem- ple) soit bonne dans certaines

(*) Certaines des spécifications décrites ont, à l'expérience de la première implantation, subi quelques modifications.

conditions et mauvaise dans d'autres. Chacun peut en faire l'expérience en dessinant un polygone régulier d'une douzaine de côtés inscrit dans un petit cercle et dans un grand cercle.

On désigne sous le nom de page physique ou page écran une zone de mémoire vive ayant autant de bits qu'il y a de pixels.

Plusieurs pages physiques peuvent exister simultanément (ce n'est pas encore le cas sur les matériels actuels ; toutefois, on le prévoit pour le futur).

Il sera alors possible d'allumer ou d'éteindre toute combinaison des pages physiques et ce, indépendam- ment de la page alphanumérique qui est gérée de manière totalement diffé- rente.

Les constantes graphiques n'ont pas été retenues... Il aurait été bien diffi- cile, dans ce domaine, de contenter tous les utilisateurs.

Chacun aura la possibilité, pour son application, de définir et de nommer chacune des constantes nécessaires ; c'est la notion de motif, développée plus loin.

En conséquence, il faut bien pou- voir définir les objets graphiques à partir des autres objets du langade. C'est le rôle des fonctions primaires. Il en existe deux.

Une bonne image du résultat de l'une est le déplacement d'une plume de table traçante. Deux paramètres sont nécessaires pour préciser les coordonnées du point visé par rapport au point de départ. Un troisième indi- que le « mode de déplacement ». C'est une chaîne. Si la valeur est « À » (Allumé), il se produit, à l'affichage, le tracé du segment correspondant (analogie avec un déplacement plume baissée). Si la valeur est « E » (Eteint), il y aura un simple déplacement sans tracé (analogie avec une plume levée). Si la valeur est «G » (Gomme), le segment correspondant est effacé (analogie avec une plume baissée.. munie d'un effaceur). Si sa valeur est « C » (Complémentaire), tout point du tracé qui était éteint est allumé et réciproquement (l'analogie avec la table traçante devient diffi- cile).

La deuxième fonction primaire est la fonction texte qui permet d'insérer du texte dans une image. Ce texte subira bien sûr les transformations éventuel- les subies par l'image. Assez « dévo- reuse » d'espace mémoire, cette fonc-

LOGICIEL

tionnalité n'a pas été exigée pour la version 3.3. On en est encore au temps du graphique muet !.

Construction d’images

On construit les images, à partir de ces objets graphiques primaires, à l’aide de deux opérateurs : la juxta- position (symbole :) qui permet de mettre « bout à bout » et la superpo- sition (symbole %). Une famille de fonctions permettent de déplacer, dilater, faire tourner, symétriser, etc. des images précédemment obtenues.

Le résultat de tels calculs peut être directement visualisé à l'aide de l'ins- truction afficher dont la syntaxe a été étendue aux expressions graphiques. Notons que, si les dimensions de l'image construite excèdent celles de l'écran, LSE se charge des problèmes de césure.

Il est aussi possible d'utiliser ces résultats pour les affecter aux varia- bles de type forme (variables de cal- cul) comme dans un cahier de brouil- lon, ou pour définir des motifs.

Enfin, on peut les insérer dans des pages logiques pour un usage différé, celles-ci correspondant en fait à un état final de l'image.

Ce n'est qu'au moment de l'insertion (ou de l'utilisation dans un ordre affi- cher) que le mode de tracé est défini (pointillé, tireté, couleur éventuelle- ment, .…). Ce mode de tracé courant est défini par l'instruction trace.

Mise à part la prise en compte du mode de tracé, l'insertion opère comme une juxtaposition de la valeur de l'expression graphique à la valeur de la page logique.

Cela peut paraître moins naturel qu'une superposition ; cependant, au prix de la juxtaposition d'un vecteur éteint, on retrouve la superposition à partir de la juxtaposition, l'inverse’ n'étant pas possible.

À ce stade, on n'a pas encore visua- lisé une image, la page logique n'étant qu'un intermédiaire. Il faut encore transférer la valeur de la page logique dans l’une des pages physiques dispo- nible. L'ordre transférer consiste à calculer ceux des bits de la page physique qui correspondent à un état allumé du pixel.

Il est à remarquer que cette opéra- tion n'est pas encore obligatoirement visible. Encore faut-il que la

210 MINIS ET MICROS PAGE 57

LOGICIEL

« connexion » entre la page physique et le système de balayage du tube vidéo soit établie. Elle s'opère par l'instruction allumer qui a bien sûr son antagoniste éteindre.

La dimension de la page logique n'étant pas limitée a priori (sauf par des contraintes d'implantation), il se produit, lors du transfert, une césure aux frontières d'un rectangle appelé cadre. Le cadre standard est défini par l'une de ses diagonales. Cette dia- gonale est le segment dont les extrémi- tés sont l'origine et le point de coor- données (1 024, k x 1 024). k est la valeur qui assure que la représenta- tion d'un carré est un carré... aux défauts de réglage du balayage du tube vidéo près.

Il est possible de redéfinir ce cadre standard pour visualiser une partie différente de la page logique à l'aide de l'instruction cadrer. Bien sûr, si les dimensions du nouveau cadre ne sont pas proportionnelles à celles du cadre standard, il se produira une déforma- tion de l’image analogue à celle obte- nue par un miroir déformant cylindri- que.

De la même manière, il est possible de redéfinir la partie utile de l'écran (fenêtre) ; plus précisément de cha- que page physique. Cela se fait par l'instruction marger. Les remarques précédentes relatives aux éventuelles déformations de l'image s'appliquent évidemment.

Revenons un peu sur la notion de motif qui a un statut particulier par rapport aux autres objets du langage.

Sa présence pallie l'absence de constantes graphiques et économise de l'espace mémoire. En effet, contrairement aux autres types, lorsqu'un motif est utilisé dans une expression, il s'agit d'une référence à ce motif, par exemple son nom, qui est mentionnée dans le résultat et non sa valeur, ce qui permet de n'avoir qu'une seule copie de ce motif en mémoire.

Autre particularité, le nom des motifs n'est connu qu'à l'exécution, puisque c'est la valeur d'une expression-chaîne. Cela permet de générer des images différant par cer- tains détails par le même segment de programme.

Notons pour finir qu'un motif M, une fois défini dans une application, est connu à tous les niveaux de cette application, même dans les procédu-

PAGE 58 MINIS ET MICROS 210

res externes, et même dans les pro- grammes chaînés pour peu que ceux-ci utilisent des fichiers communs contenant des valeurs graphiques référençant M. En effet, les instruc- tions charger et garer sont étendues. Lors d'un garer portant sur une varia- ble graphique, tous les motifs référen- cés par cette variable sont garés en même temps ainsi que leur nom. Le chargement d'un enregistrement de fichier à valeur graphique engendre une définition implicite de tous les motifs référencés dans cet enregistre- ment.

Une instruction particulière, réfé- rences, permet de connaître le nom des mofifs référencés dans une varia- ble graphique.

Il ne faudrait pas oublier dans ce survol des possibilités graphiques de LSE l'instruction de saisie : cible. Elle permet de connaître les coordonnées d'un point visé de l'écran et/ou de la page logique désignée qui lui corres- pond.

Une utilisation possible du langage machine

La possibilité d'utiliser dans un pro- gramme LSE des procédures binaires ouvre le langage. Cela permet, pour certaines applications particulières, un gain en espace mémoire et/ou en rapidité d'exécution et le développe- ment de certaines fonctionnalités non « supportées » par le langage.

Au plan syntaxique, toute instruc- tion ou fonction non prévue par le lan- gage est reconnue par le compilateur comme un appel à la procédure binaire de ce nom. Dans l'état actuel, les procédures binaires sont internes et doivent être intégrées au pro- gramme par une instruction de décla- ration. La compilation de cette ins- truction entraîne le chargement du code de la procédure à partir d'un fichier de données. Ce code doit être dans un format convenable pour que les résolutions d'adresses soient possi- bles au lancement de l'exécution.

Pour générer ce code, et pour les machines Z 80, un assembleur (écrit en LSE) est disponible. Il reconnaît la presque totalité des instructions du Z 80 en mnémoniques Intel-étendu ainsi qu'un certain nombre de macro-

Signification des sigles

CNDP : Centre national de docu- mentation pédagogique, 29, rue

d'Ulm, Paris.

EPI : Enseignement public et infor- matique, Lycée Pierre-Corneille, 78170 La Celle-Saint-Cloud.

Cette association régie par la loi de 1901 regroupe plus de trois mille enseignants de toutes catégories et de toutes disciplines, désireux d'utiliser l'informatique à des fins pédagogi- ques, notamment comme outil d'ensei- gnement. Elle publie un bulletin (qua- tre numéros par an) et des dossiers constituant une documentation vivante sur les travaux en cours.

instructions donnant des points d'entrée système (empiler, dépiler un paramètre, principales routines arith- métiques, gestion des voies physiques, etc.). Il reconnait également un cer- tain nombre de directives classiques. La saisie du code source peut être faite sous l'éditeur du langage LSE.

Des facilités pour leur mise au point

Pour la mise au point des procédu- res binaires, une procédure binaire est fournie. Elle permet :

le déroulement en pas à pas du programme avec visualisation des registres du processeur, d'une ou plu- sieurs zones de la mémoire vive et de l'instruction qui vient d'être exécutée ainsi que celle qui va l'être (désassem- blées) ;

la modification de l'état des regis- tres du processeur et de toute mémoire de la zone utilisateur ;

la mise en place de pièges à l'inté- rieur de la procédure binaire.

Pour le lecteur qui souhaite en savoir plus sur LSE, signalons l'ouvrage d'initiation publié par le CNPD : « LSE pour tous » et les dos- siers numéros | et 3 de la revue de l'EPI (voir « encadré » ci-dessus).

Jean-Jacques Equoy et Jacques Lucy

COMPOSANT

Les réseaux prédiffusés de LSI Logic : caractéristiques et utilisation

L: Logic Corp. est une jeune société américaine (elle s'achemine vers sa troisième année) qui produit des réseaux prédiffusés dont la complexité va de 300 à 10 000 portes en technologie HC-Mos. LSI Logic met l'accent sur le délai de dix semaines séparant la signature du contrat et la fourniture des prototypes, ainsi que sur la double source puisque les réseaux ont été étudiés et développés avec Toshiba (série

LL 5000 et LL 7000).

LSI Logic offre trois familles de réseaux en technologie HC-Mos. La plus ancienne, la série LL 3000, cor- respond au bas de gamme et aux bas prix. Elle comporte dix circuits dont la complexité s'étend de 272 à 2550 blocs, chaque bloc correspond à une porte Nand à deux entrées. La gravure des traits est de 3,5 microns avec une seule couche d'interconnexion métal- lique. Le retard typique est de 5 ns et le retard maximal de 9 ns (pour toute la gamme de tension 5 V + 5 % et de température 0 à 70° C). La série LL 3000 s'accommode d'horloge à 10 ou 15 MHz.

La série 5000 utilise des traits de 3 microns, fournit des circuits allant de 880 à 6 000 portes, avec des vitesses moitié moindres que celles de la série LL 3000 : 2,5 ns par porte en typique et 4,5 ns par porte au maximum. La fréquence de l'horloge atteint 25 MHz. C'est le cheval de bataille de LSI Cor- poration depuis plus d'un an.

Enfin la dernière famille, introduite dans le premier trimestre 1983 (la LL 7000) démarre à 958 portes pour atteindre 10 013 portes. La vitesse a presque été divisée par deux (1,4 ns en typique et 2,4 ns max.). La gravure des circuits utilise des traits de 2 microns et les interconnexions se font comme pour la LL 5000 avec deux niveaux de métallisation. Avec cette série, on atteint la vitesse de la TTL- Schottky avec la consommation de la

HC-Mos.

Afin de familiariser le futur utilisa- teur d'un réseau prédiffusé, LSI four- nit des réseaux d'évaluation qui con- tiennent des portes en cascade, en

étoile, des assemblages plus comple- xes sélectionnables par l'utilisateur grâce à des commandes externes pour apprécier les retards, l'influence des capacités, etc.

Le tableau I donne quelques exem- ples des réseaux des trois familles : le circuit le moins dense, le plus dense et un circuit moyen.

La famille LL 5000

Après cette présentation générale des produits LSI Logic, examinons plus en détail la série LL 5000.

Le tableau II montre l'ensemble des produits de cette série. Dans ce tableau, la vitesse est donnée pour une Nand à deux entrées, une sortance (fan-out) de deux et une longueur d'interconnexion moyenne. La vitesse max. est donnée pour toute la plage de température (0 à 70° C) et de tension (5 V + 5 %).

Prenons à titre d'exemple le LL 5080. La périphérie du boîtier est réservée aux broches d'entrée, sorties, entrées/sorties, et aux tampons. Le

Tableau I Aperçu des réseaux prédiffusés LSI Logic

2 550

LL 5080 880 LL 5220 2 224 LL 5600 6 000

LL 7090 968 LL 7430 4 368 LL 71000 10 013

Nombre Retard par porte (ns) (1)

Es es

sb [onu [50e

(1) Retard pour une porte Nand à deux entrées, avec une sortance de deux et pour une connexion

métallique ayant la longueur statistique moyenne.

(2) Retard pour Ta = 0 à 70°C, Von = 5 V + 5 %. (3) Pour l'instant la limitation est dûe aux boîtiers disponibles.

Tableau Il Caractéristiques des circuits de la famille LL 5000

Complex. | E/S

Muméeo (portes) | max.

210 MINIS ET MICROS PAGE 59

COMPOSANT

cœur du boîtier contient 880 blocs répartis en dix colonnes de 88 chacun. Dans chaque bloc, il y a deux transis- tors N et deux transistors P. Dans un tel bloc, on peut implanter une porte Nand ou Nor à deux entrées. Les fonc- tions de base, mises en œuvre avec un ou plusieurs blocs, tels que les portes ou les bascules sont appelées des macrocellules (équivalentes en fait aux circuits appelées classiquement SSI). La bibliothèque en comprend environ 150, se répartissant en :

tampons de sortie unidirectionnels à sorties trois états ;

tampons de sortie bidirectionnels à sorties trois états ; tampons de tionnels ;

tampons d'entrées de divers types (entrées C-Mos, entrées TTL, entrées trigger de Schmitt) ;

tampons internes ;

portes logiques internes de confi- gurations diverses en nombre d'entrées (portes Nand et Nor simples de deux à quatre entrées, groupe- ments de portes Nand et Nor) :

des bascules D et XK ;

des verrous D et SR.

sortie unidirec-

Le tableau II] indique les caracté- ristiques de quelques macrocellules.

Il convient de remarquer la dissy- métrie importante entre les temps de propagation des niveaux 0 vers 1 et 1 vers O0, pour une même charge. Pour une porte Nor à deux entrées et une sortance de deux, on a un Tri de 2 ns et Trux de 12,7 ns. Ces retards aug- mentent également avec la charde. Pour la même porte Nor, ils atteignent respectivement 3,5 et 25,3 ns pour une charge de huit.

Les entrées /sorties

Les tampons d'entrée et de sortie situés à la périphérie du boîtier com- prennent un circuit de protection et des transistors N et P de grande taille capables de commander les circuits extérieurs. Toutes les entrées/sorties disposent de résistances de rappels soit au Vec, soit à la masse (1 Mégohm). Le courant de sortie d'un tampon est de 0,5, 1 2 mA. Des sor- tances plus grandes peuvent être obte- nues en mettant deux ou trois sorties en parallèle ( 4 et 6 mA). Chaque entrée est configurable avec trois niveaux : C-Mos à 1,5 V et 3,5 V: niveaux TTL à 0,8 et 2,0 V ; entrées

PAGE 60 MINIS ET MICROS 210

triggers de Schmitt avec hystérésis de 1,5 V.

Enfin, toutes les entrées/sorties sont protégées contre le phénomène de « latch-up » et les décharges électro- statiques.

Les macrofonctions

Les macrofonctions sont l'équivalent des fonctions MSI des catalogues pré- tes à l'emploi (compteurs, décodeurs, registres, etc.). La bibliothèque LL 5000 comporte plus de deux cents macrofonctions qui sont optimisées du point de vue du nombre de portes, puisque l'on a pas toujours besoins de toutes les commandes ou de toutes les sorties d'une macrofonction donnée ; par exemple, les entrées de charge- ment et de programmation dans un compteur sont inutiles. Cette biblio- thèque comprend des macrofonctions des familles TTL 7400 et C-Mos 4000 pour faciliter la transposition de sché- mas existants ou l'élaboration de nou- veaux schémas par des concepteurs habitués à ces deux familles. Le tableau IV répertorie quelques échantillons de macrofonctions.

Les fonctions testables

IBM a introduit le concept baptisé « Level Sensitive Scan Design » (LSSD en abrégé). En substance, le comportement d'un circuit séquentiel répondant à la définition du LSSD doit avoit un état stable indépendant de son retard et de l'ordre dans lequel les entrées changent. La mise en œuvre de ce concept conduit à réaliser des systèmes séquentiels pilotés par deux horloges @1 et p2 sans recouvrement, de sorte que les rétro-actions soient toujours découplées (fig. 1).

Associé au concept de commande par niveau, le test par exploration (Scan Testing), qui se met en œuvre aussi bien pour des systèmes à horloge à une ou deux phases, permet d'affi- cher depuis l'extérieur l'état de tous les circuits séquentiels. Cette possibi- lité est utile pour des circuits très den- ses comme les prédiffusés il n'existe pas d'accessibilité interne. Outre le câblage réalisant la fonction souhai- tée, les bascules des circuits séquen- tiels sont connectées en registre à décalage. Le circuit possède deux entrées supplémentaires TI (Test

Tableau III Caractéristiques de quelques macrocellules

Type de Macrocellule

Tampon de sortie 3 états unidirectionnel avec un courant de sortie de 0,5 mA

Temps de transition Complexité Capacité de charge en portes

Le même que plus haut avec un courant de sortie de 6 mA

Tampon d'entrée avec entrées trigger de Schmitt

Porte Nand à 2 entrées

on © ou ©

wo |

Porte Nand à 4 entrées

Porte Nor à 4 entrées

|

Dee IN D [un | w | oo

ou 3

Bascule D

Wu |Kku [we |[ws

Ses»

Bascule D avec entrée série de test

OnNù [uuumeo [mo |»t

oo |Ssowmu

So

Input) et TE ( Test Enable) qui permet- tent l'introduction de configurations dans les registres (fig. 2).

Le test par décalage simplifie beau- coup les opérations : tous les éléments séquentiels sont accessibles simple- ment depuis l'extérieur. En les mettant dans une position souhaitée, indépen- damment des fonctions du système, le test est facilité et fortement accéléré.

LSI Logic a inclus dans sa bibliothè- que de macrocellules et de macro- fonctions des circuits LSSD. Un suffixe S désigne ces fonctions testables. Une fonction LSSD nécessite entre 5 et 10 % de silicium de plus qu'une fonc- tion non testable.

Les temps de propagation

Les temps de propagation des com- posants logiques dépendent de nom- breux facteurs : la sortance, la pola- rité et le temps de transition du signal d'entrée, la température de jonction (équivalente à la température ambiante pour des circuits C-Mos), 1 tension d'alimentation, la longueur de l'interconnexion entre deux portes et les tolérances du procédé de fabrica- tion.

Le programme de CAO tient compte de tous ces facteurs en prenant des longueurs d'interconnexion moyennes au début, avant que le cir- cuit ne soit effectivement implanté, et ensuite avec les longueurs d'intercon- nexions réelles, après implantation.

Le concepteur a besoin lui aussi d'informations avant même que le schéma ne soit entré dans le système de CAO, pour pouvoir calculer les performances maximales de son mon- tage et pouvoir éventuellement corri- ger celui-ci si les performances ne sont pas atteintes.

Le concepteur dispose des retards Trxz et Trin, des temps Tsu et Th pour chaque fonction (le tableau III en donne un aperçu). Ces valeurs tien- nent compte de la température nomi- nale (25° C), de la tension nominale (5 V), d'une charge déterminée (nom- bre de charges pour les circuits logi- ques ou capacité en picofarads pour les tampons) et d'une longueur moyenne d'interconnexion.

LSI Logic donne deux courbes qui indiquent l'influence de la variation

de la tension et de la température sur les retards (fig. 3 et 4).

On voit que le retard augmente de 16 % en passant de 25 à 70° C, dimi- nue de 10 % en passant de 25à C, augmente de 7 % en passant de 5 à 4,75 V et diminue de 6 % en passant

Additionneurs 2 bits, semblable au 7482

Comparateurs

4 bits, semblable au 7485 8 bits (égalité) Générateur de parité

8 bits

Registres

Verrou 8 bits

8 bits avec RAZ directe

À décalage 4 bits avec mise à zéro et changement parallèle synchrone

A décalage 4 bits avec chargement parallèle asynchrone

Compteurs

Binaires, Gray, BCD et Johnson Grands compteurs

Générateur d'horloge

Horloge deux phases

Décodeurs 2 vers 4, 3 vers 8, 4 vers 10

Tableau IV Exemples de macrofonctions

de 5 à 5,25 V. Les facteurs de varia- tions dus à la température et la tension sont appelés K: et Kv. LSI Logic admet que tous les autres facteurs non déjà pris en compte (dont les tolérances sur le procédé de fabrication) sont repré-

sentés par un facteur Ko estimé à 40 %.

Le concepteur peut donc faire son estime, dans le pire des cas, de la manière suivante :

Réseau combinatoire

Registre À

Registre B

COMPOSANT

à partir de son schéma, il déter- mine les charges de chaque sortie. La table des caractéristiques lui donne la valeur typique des retard T ;

il calcule la somme des retards pour les valeurs typiques selon les polarités des signaux ;

il applique une formule de correc- tion en tenant compte de la variation admise sur la tension et la tempéra- ture.

T max. = K°XK:xK,x Ttyp Pour un circuit devant fonctionner

entre Det 70° C,et 4,75 Vet5,25 V, le facteur correctif est :

KoxK:XKv = 1,40X1,16X1,07 = 1,74

Les exigences des alimentations et de la masse

Des précautions doivent être prises pour éviter le parasitage de la logique du fait des courants transitoires impor- tants créés par les tampons de sortie qui chargent et déchargent les capaci- tés externes du boîtier. Les tampons sont caractérisés par leur courant de sortie. Ainsi, un tampon Bl avec un courant de sortie de 2 mA peut présen- ter un courant instantané de 50 mA. S'il y a seize tampons qui commutent simultanément, le courant transitoire atteint près de 1 À.

Pour éviter les aléas, des règles de conception ont été définies. Elles reposent sur la sortance en courant des tampons, le nombre des tampons commutant simultanément, la disposi-

Réseau combinatoire

Registre C

Fig. 1 - Découplage séquentiel par une horloge à deux phases

Fig. 2 - Connexion des circuits séquentiels pour le test

Entrée test

Test autorisé

Macrofonction comportant des bascules Sortie test Q

210 MINIS ET MICROS PAGE 61

COMPOSANT

[A] œ

5 N a N

Temps de propagation

25 70 Température

Fig. 3 - Temps de propagation en fonction de la température

Temps de propagation

| l s---<l-.

| Ne

Tension

Fig. 4 - Temps de propagation en fonction de la tension d'alimentation

tion relative des broches des signaux d'alimentation et de masse :

1. Le circuit comprend deux bus de masse, un pour la logique, l'autre pour les tampons de sortie. Ces deux bus sont connectés sur une seule bro- che.

2. Les tampons de sortie sont répar- tis sur plusieurs broches de tension et de masse. Une broche de tension ou de masse ne peut desservir qu'un nom- bre limité de tampons correspondant à un courant de sortie stabilisé de 32 mA. Cela correspond à 64 tampons de type B 14 (courant de sortie de 0,5 mA) mais à seulement cinq tampons B 3 (courant de sortie de 6 mA). Des tampons différents peuvent être grou- pés à condition de respecter la limite énoncée plus haut.

3. —Enfin, il faut distribuer de manière aussi égale que possible les 32 mA max. résultant de l'ensemble des tampons, autour des broches de masse et de l'alimentation. Aucun signal ne doit se trouver à plus de 16 mA d'une broche d'alimentation ou de masse.

La puissance consommée

La puissance consommée a quatre origines : les courants de fuite (négli- geables en C-Mos) ; les courants con- tinus (courant dans les résistances de rappel au Ve et placées à 0 V, sorties qui absorbent ou émettent du courant, ‘entrées flottantes comme celles pla-

PAGE 62 MINIS ET MICROS 210

cées sur des bus flottants, etc.), les courants consommés au moment les transitors P et N conduisent simultané- ment dans les portes C-Mos (moins de 10 % de la puissance consommée) et les courants de charge et de décharge des capacités des circuits.

La puissance correspondant aux courants de charge et décharge repré- sente 90 % de la puissance totale dis- sipée. C étant la capacité placée sur une sortie, V la tension d'alimentation

La consommation totale d'un circuit peut être estimée sur ces bases en fai- sant quelques hypothèses sur les taux d'utilisation des circuits en nombre et dans le temps (tableau V). En prati- que, la consommation dépasse rare- ment 500 mW.

Un outil d'évaluation

et F la fréquence de travail on a : P = CV?F. Pour une porte logique interne, la consommation est de 20 W/MHz. Pour un tampon de sortie, qui pré- sente une capacité de sortie intrinsè- que plus importante qu'une porte interne et une charge capacitive due aux circuits alimentés, la consomma-

tion est de 25 x W/MHz/pF.

Afin de familiariser l'utilisateur, LSI Logic dispose pour la famille LL 5000 d'un prédiffusé, le LL 5220, câblé avec des fonctions prédéfinies : portes Nand et Nor à deux, trois ou quatre entrées, tampons avec diverses valeurs de courant de sortie, bascules

Tableau V Exemple d'estimation de la puissance consommée

Nombre de portes utilisables Pourcentage d'utilisation (%) Nombre de portes utilisées

Nombre de portes commutant à chaque cycle (15 %)

Dissipation/porte/MHz (1 W) Puissance dissipée par la logique/MHz (mW)

Nombre de tampons utilisables

Pourcentage de tampons utilisés en sortie (%) Nombre de tampons utilisés en sortie

Nombre de tampons commutant à chaque cycle (20 %) Dissipation/tampon/MHz/pF (uW)

Charge capacitive en sortie (pF) Dissipation/tampon/MHz (mW) Dissipation totale des tampons/MHz (mW)

Dissipation totale/MHz (mW) Dissipation totale à 10 MHz (mW) Dissipation totale à 25 MHz

D et JK de différents types, interfaces TTL, C-Mos, compteur, décompteur binaire, bloc arithmétique et logique, registre à décalage, oscillateur. Par des commandes, l'utilisateur accède à chacun de ces sous-ensembles et mesure les caractéristiques de propa- gation dans des conditions différentes de charge.

Choix d’un type de circuit

La première étape est la fourniture d'un schéma bloc, réalisé soit avec des fonctions de la bibliothèque des macrocellules ou macrofonctions, soit avec les SSI/MSI des familles TTL 7400 ou C-Mos 4000.

La deuxième étape consiste à réduire les redondances évidentes, notamment dans le cas des systèmes comprenant des réseaux programma- bles (FPLA, Pal). La réduction du nombre des portes entrées diminue les capacités, ce qui contribue à accé- lérer les chemins de données.

La troisième étape comprend la recherche des chemins critiques dans le schéma. Cela permet de choisir la technologie du circuit HC-Mos (6, 3 2 um) en tenant compte des carac- téristiques dynamiques des circuits.

La quatrième étape consiste à esti- mer le nombre de portes nécessaires. LSI Logic donne l'équivalent en portes des fonctions 7400 ou 4000 les plus courantes. Ensuite, le circuit est choisi en tenant compte du nombre des tam- pons d'entrée et de sortie définissant le nombre de broches. Un bon point de départ consiste à n'utiliser que 70 à 75 % des portes au départ, bien qu'au stade final 85 % des portes soient utili- sables.

Après ce stade, la conception pro- prement dite peut commencer avec l'outil CAO LDS System : spécifica- tion, vérification du réseau (utilisation des portes, des tampons, sortance moyenne par nœud, estimation de la faisabilité du routage), simulation logique et analyse des performances placement automatique et routage, simulation avec les valeurs réelles des longueurs de fils, génération des mas- ques des séquences de test sur bande magnétique.

Henri Breteuil

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210 MINIS ET MICROS PAGE 63

Comparaison des micro-ordinateurs 16 bits et compatibilité IBM

Le comparaison de micro-ordinateurs est une tâche relativement difficile dans la mesure de nombreux critères doivent être pris en compte. L'étude que nous publions ici est un extrait de celle effectuée par Jean-Pierre Lamoitier, qui comporte d'ailleurs plus de 130 pages. Nous présentons uniquement les parties qui semblent les plus caractéristiques et notamment les conclusions.

Parmi les critères sélectionnés par l'étude, nous en proposons ici six qui sont : la vitesse d'exécution, le jeu de caractères, la compatibilité disque, la compatibilité écran/clavier et Bios, la compatibilité bus d'extensions et la qualité de l'écran. Certains pourraient s'étonner de ne pas y trouver le prix par exemple, mais il apparaît qu'il n'a pas été suffisamment discriminatoire. Par ailleurs, l'auteur ne propose pas, dans cet extrait, des critères plus qua- litatifs ayant trait au logiciel, aux ser- vices assurés, à la méthode de com- mercialisation, à cause justement de la difficulté de les chiffrer. Nous nous en tiendrons donc à des aspects matériels plus aisément comparables que ces derniers (*).

Premier critère : vitesse d'exécution

Ce critère peut être abordé sous dif- férents aspects. En voici deux, par exemple : vitesse d'exécution de cal- culs en mémoire centrale pour des applications scientifiques, vitesse pour des applications de gestion dans lesquelles les accès disque jouent un rôle important.

Ici, nous nous sommes limités uni- quement à la vitesse de calcul en mémoire centrale car cela permet de mettre en évidence un bon nombre de caractéristiques de la carte unité cen-

(*) NDLR - Les curieux pourront s'adresser à Jean-Pierre Lamoitier, (33 ter, rue A.-Dumas, 78370 Plaisir. Tél. 055 18 57), s'ils sont intéressés par l'intégralité de son étude.

PAGE 64 MINIS ET MICROS 210

trale. En outre, la vitesse de traitement à partir d'applications mettant en jeu de nombreux accès disque dépend beaucoup des disques utilisés et, d'un modèle à l'autre, les performances peuvent changer. En particulier, il apparaît que certains constructeurs ont à leur catalogue des matériels dont les lecteurs de disque peuvent être achetés chez un fournisseur ou un autre, ce qui modifie évidemment les performances à l'exécution pour des machines commercialement identi- ques.

Les tests de vitesse ont donc été effectués avec l'interpréteur Basic de Microsoft sous le système d'exploita- tion MS-Dos (sauf cas particuliers signalés). Le tableau I donne le détail des temps chronométrés (en secondes) pour chacune des diverses opérations décrites dans la colonne de gauche sur les divers matériels énumérés dans la ligne au dessous. Le tableau II fournit le résultats cumulés par machine et le classement des machi- nes par ordre décroissant.

Axel 25 et Léanord Sil/Z 16 sem- blent être, parmi les matériels fran- çais, et si l’on excepte le Persona, les plus rapides à l'exécution. Signalons aussi la bonne performance de l'Orchidée en version iAPX 186 à 6 MHz, qui laisse supposer que la ver- sion définitive à 8 MHz aura des per- formances encore meilleures.

On constate que des matériels qui utilisent le même microprocesseur à la même fréquence d'horloge ont des performances différentes: cela s'explique par le fait que le micropro- cesseur perd quelquefois du temps à

cause des cycles de rafraîchissement mémoire ou parce qu'on lui demande des travaux supplémentaires au niveau de l'affichage écran, de la ges- tion du clavier, etc.

Par exemple, sur le Victor S1, le 8088 doit effectuer de nombreuses tâches par logiciel, ce qui donne une grande souplesse pour certaines applications au détriment des perfor- mances.

La vitesse constitue un critère de choix important seulement pour les applications à caractère scientifique ou pour une exploitation en mode mul- titâche condition que les accès dis- que ne constituent pas le principal goulot d'étranglement).

Second critère : jeux de caractères

Il existe différentes méthodes pour représenter des caractères en mé- moire. Les représentations les plus connues sont les suivantes :

code Ebcdic utilisé sur la majorité des ordinateurs IBM et sur des compa- tibles IBM ; il s'agit d'un jeu de carac- tères à 8 bits ;

jeu Iso 646, ou jeu de caractères à 7 bits dont la version américaine est représentée par le jeu Ascii et pour lequel il existe des versions anglaise, allemande, française, espagnole, ita- lienne, suédoise, etc.

jeu de caractères Vidéotex ou jeu à 7 bits pour lequel certains caractères diacritiques (minuscules accentuées, cédille, etc.) sont représentés au moyen d'une séquence d'échappe- ment, ce qui revient à dire que ces caractères sont représentés en fait par trois caractères ;

jeu de caractères IBM-PC à 8 bits pour lequel, lorsque le 8ème bit est nul, on retrouve le jeu Ascii avec néanmoins quelques différences pour les 32 premières positions (normale-

Matériel

Microprocesseur Fréq. horloge Mhz

Basic utilisé

10 PRINT TIME $ 20 FOR

= ] TO 10000 30 NEXT I 40 PRINT TIME $ 25 A=15+930 31 33 31,8 22 25 A=15*23 32 35 32,5 22 25 A=15/23

14 32 22

1 000 calculs de : 25 Q=SIN(.942) 14 19 16,5 8

25 Q=ATN(3) Il 8 1,8 1 A$="BELLE"

2 B$= "MARQUISE 4 000 calculs de : 25 C$=A$+B$ 15 16

Cumul des temps

18,8 26 22 42 13 37

Tableau I - Détail de la comparaison de la vitesse d'exécution des traitements en mémoire centrale par mémoire

ment réservées aux caractères de con- trôle) et . le 8ème bit est égal à 1, on obtient les caractères diacriti- ques des différentes langues euro- péennes ainsi que des semi- graphiques et quelques autres carac- tères spéciaux.

Dans le domaine des micro-

ordinateurs, deux jeux s'imposent : le jeu Iso 646 et celui de l'IBM-PC.

On remarque d'ailleurs que le jeu de l'IBM-PC a tendance de plus en plus à s'imposer au détriment de l'Iso 646.

Cela signifie que la majorité des logiciels sont écrits pour utiliser soit l'Iso 646, soit le jeu de caractères de

l'IBM-PC.

Si nous prenons le cas des logiciels de traitement de texte, ils sont en nn. écrits pour le jeu de l'IBM-PC ; cela veut dire qu'il faut faire des modifications relativement importantes si l'on veut qu'ils fonction- nent avec le jeu Vidéotex puisque le module de justification ne pourra plus admettre des caractères diacritiques représentés en mémoire par trois caractères alors que la représentation sur le texte écrit ne correspond qu'à un seul caractère.

Voici la répartition des matériels en fonction de leur jeu de caractères : Iso 646 :' Victor Sl, Apricot, Axel 20 et 25, Micral 90-50, Zenith 2100; IBM-PC : IBM, Sil7'16, Micromega 16, Logabax Persona 1600, Zenith Z150 ; Videotex : Goupil III.

Wang Persona 1600 Orchidée Sil’Z 16

Axel 25 Micral 90-50 Axel 20 IBM-PC Canon Micromega 16 Victor S1 Goupil II

Fréquence _| Temps en secondes

8086 8086 iAPX 186 8088 8088 8086 8088 8088 8088 8088 8088 8088

8,00 MHz 63,0 8,00 MHz 68,0 6,00 MHz (1) 92,2 à 6 MHz 6,00 MHz 100,0 8,00 MHz 100,0 5,00 MHz 147,0 5,00 MHz 152,5 4,77 MHz 163,0 4,00 MHz 163,0 4,77 MHz 166,0 5,00 MHz 198,9 4,00 MHz 215,0

L

(1) L'Orchidée doit normalement fonctionner à 8 MHz, ce qui va améliorer ses performances.

Tableau Il - Classement par ordre décroissant des machines selon leurs performances

48 tpi

Compatible

IBM

Axel 20

Axel 25

Logabax 1600

Micromega 16

Goupil III (mais le contenu va différer si on utilise des caractères diacritiques).

Philips (qui sera

prochainement annoncé).

Sil'Z 16 Orchidée

Non compatible

Micral 90-50

Tableau III - Répartition entre matériels à disquettes 48 et 96 tpi

Troisième critère : compatibilité disque

La compatibilité disque est mise en œuvre essentiellement pour les utilisa-

teurs qui sont amenés à échanger des fichiers (de programmes ou de don- nées) avec d'autres matériels.

Actuellement, le format IBM, bien qu'offrant une faible capacité de 360 K octets avec le PC-Dos IT est un stan- dard de fait aux USA et dans une moindre mesure en Europe.

IBM utilise des unités 48 tpi (pistes par pouce). Les lecteurs 96 tpi peu- vent lire des disquettes formatées 48 tpi mais ne peuvent pas les écrire avec une bonne fiabilité pour la relec- ture.

Le tableau III répartit les matériels selon qu'ils ont des unités 48 tpi ou 96 tpi et s'ils peuvent lire (ou non) les disquettes IBM.

Cela suppose en outre que le logji- ciel utilise les disquettes de la même manière, donc la présence de MS-Dos Il, et du même jeu de caractères sauf si

210 MINIS ET MICROS PAGE 65

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Pour toutes précisions : réf. 141 du service-lecteurs (p. 111) PAGE 66 MINIS ET MICROS 210

on accepte de faire appel à un pro- gramme de transcodage.

Quatrième critère : compatibilité écran / clavier et Bios

Etre complètement (ou presque) compatible IBM signifie « pouvoir exécuter sans aucune modification les programmes conçus spécialement pour IBM-PC ». Les seuls matériels qui offrent cette compatibilité totale ont été spécialement conçus pour cela, au détriment des performances. Ce sont : IBM, Micromega 16, Loga- bax 1600, Philips (matériel Corona) et Compaq.

Cinquième critère : compatibilité bus d'extensions

L'intérêt de la compatibilité IBM au niveau du bus d'extensions est de pou- voir utiliser les cartes spécialement conçus pour IBM-PC.

compatibles : IBM ; Micromega 16 ; Philips ; Logabax 1600 ; Zenith 2150 ; Sil/Z 16 ; Orchidée (non véri- fiée).

non compatibles : Axel 20 et 25 ; Goupil IT; Micral 90-50 ; Zenith Z100.

Sixième critère : qualité de l’écran

On peut juger la qualité de l'écran selon différents critères dont certains sont subjectifs. Ce jugement doit por- ter sur la qualité en mode caractères et la qualité en mode graphique.

En mode caractères, tous les maté- riels sont bons y compris l'IBM-PC. En mode graphique, l'IBM-PC avec sa carte couleur actuelle n'est pas le meilleur ainsi d'ailleurs que tous ses compatibles « vrais » : Micromega 16, Philips, Logabax, Compaq, etc. Cependant, certains matériels offrent plusieurs définitions dont la plus basse est compatible IBM. Le Texas II Profe- sionnel et le BFM 16 offrent une défini- tion plus haute au détriment de la compatibilité.

Elisabeth Saint-Gilles

LOGICIEL

Le point sur la nouvelle technologie de compilation de Digital Research

L. créateur de CP/M explique sa nouvelle méthode de conception des compilateurs, qui lui permet d'obtenir des produits à la fois portables et dont la maintenance est aisée. Il fait le point de l'actualité de ses productions et préconise une standardisation du logiciel de base qui

serait profitable à tous.

Une des préoccupations majeures des constructeurs de micro- ordinateurs est de trouver des applica- tions grand public qui fournissent des outils aux utilisateurs finals. En géné- ral, on considère la capacité d'une machine à disposer d'une gamme d'applications étendue, comme une des clés de son succès. Il y a une forte interdépendance entre la vente des matériels et celle des applications, ce qui crée une situation d'entraînement réciproque. Auparavant, les matériels apparaissaient sur le marché long- temps avant d'avoir suffisamment d'applications disponibles pour entraîner un volume de ventes aux uti- lisateurs finals significatif ; il fallait que le constructeur, qui lançait une machine bâtie autour d'un nouveau microprocesseur, dispose de moyens d'investissement très importants pour faire face à cette longue attente due à la nécessité de réécrire les program- mes, à partir de zéro, pour le nouvel environnement de la machine. Sans compter les deux ou trois ans souvent nécessaires à la réalisation des nou- veaux compilateurs.

Digital Research a développé une nouvelle approche qui réduit la durée de ce cycle, grâce à sa famille de com- pilateurs standard. Dans un domaine industriel l'insuffisance de normali- sation est une plaie (tout particulière- ment dans le cas des langages de pro- grammation, des formats des disquet- tes et des produits graphiques), les standards sont indispensables pour pallier la dépendance des nouveaux matériels envers les applications grand public. Cette dépendance est vaincue dès l'instant les réalisa- teurs de logiciels d'application peu- vent transporter leurs programmes

d'une machine à l'autre par simple recompilation, sans perdre pour autant le bénéfice des extensions. Les industriels ont alors accès immédiate- ment aux logiciels d'application con- nus comme les traitements de texte, les tableurs et les gestionnaires de bases de données indispensables pour satis- faire à la demande des utilisateurs. Et ce qui est loin d'être négligeable, la mobilité des applications réduit les délais de commercialisation, facteur- clé pour la trésorerie des entreprises qui investissent.

Les besoins en matière de compilateurs

Après une phase de recherche approfondie, la division « Logiciel Système » de Digital Research a mis en œuvre un projet d'importance majeure qui modifie la technologie de production des compilateurs dont les objectifs sont les suivants :

créer une gamme de compilateurs standards, implantés sur de nombreux microprocesseurs et sous des systèmes d'exploitation variés, offrant ainsi une importante portabilité du code source ;

développer ces nouveaux compila- teurs de sorte qu'ils puissent être implantés rapidement sur de nou- veaux microprocesseurs sous d'autres systèmes d'exploitation ;

réaliser ces compilateurs à partir d'éléments communs qui simplifient la maintenance et augmentent la capa- cité de développement ;

développer des compilateurs qui utilisent des conventions d'appel com-

munes, permettant aux programmes écrits dans un langage donné, d'appe- ler des sous-programmes et des fonc- tions écrits dans un autre langage, et de leur passer correctement paramè- tres et résultats ;

doter les nouvelles implantations de techniques d'optimisation du code source des langages évolués, applica- bles à plusieurs langages indifférem- ment ;

développer des techniques per- mettant une vitesse de compilation de 1 000 lignes par minute.

La nouvelle approche technologique

Toute une nouvelle famille de lan- gages de Digital Research a vu ainsi le jour, reposant sur une stratégie de conception qui réunit trois éléments de base de la technologie de compila- teur (voir fig. l) :

la partie analyseur du compila- teur dite front-end ou tête : pour cha- que nouveau langage, Digital Research développe un analyseur lexical de langage source, un analy- seur syntaxique et une table de symbo- les. La tête du compilateur génère un langage intermédiaire commun (Cil) : la partie générateur de code dite back-end ou corps : pour chaque nou- veau microprocesseur, l'équipe de développement écrit un seul généra- teur de code commun (common uni- versal back end ou Cube), module qui accepte le langage commun intermé- diaire et produit du code machine natif (voir fig. 2) ;

la bibliothèque d'exécution : pour chaque microprocesseur, l'équipe développe un environnement de langage et un exécutif communs (common language environment and run-time) souvent appelé bibliothèque Clear qui fournit l'environnement nécessaire pour un microprocesseur et

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un système d'exploitation déterminés (voir fig. 3).

Cette nouvelle technologie de con- ception des compilateurs est au cœur de tous les projets de compilateurs, actuels et futurs, de Digital Research. Le premier produit de cette technolo- gie est le nouveau compilateur Fortran-77, livré actuellement pour la série des iAPX 8086-8088 d'Intel, sous la famille de systèmes d'exploitation CP/M-86 (Concurrent CP/M) ainsi que MS-Dos.

Les développements actuels

De nombreuses applications sur les micro-ordinateurs connus du marché actuel ont été développées avec des langages de Digital Research. L'année dernière, cette société a proposé des compilateurs pour les machines 8 bits et 16 bits sous CP/M et CP/M-86, et depuis juin pour le système PC- Dos/MS-Dos.